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l'oubli est-il toujours involontaire ?

Publié le 29/11/2005

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Des souvenirs sans intérêt, indésirables, ou parasites peuvent, néanmoins, surgir à la conscience sous une forme plus ou moins obsessionnelle. C'est ainsi que le grand philosophe allemand Kant, désorienté dans sa vie de célibataire par la disparition de son fidèle domestique Lampe, écrivait dans son journal : « Il faut que je pense à oublier Lampe. » Dans un autre ordre d'idées, Henri Poincaré se plaignant d'une mémoire apparemment moins ample que tenace, disait : « J'ai plus de mal pour oublier ce que je ne veux pas retenir, que pour retenir ce que je ne veux pas oublier. » La thérapeutique de l'oubli volontaire ne paraît pas d'un emploi très aisé. Mais il est vraisemblable que la concurrence des souvenirs utiles plus récemment acquis, contribue à la disparition des souvenirs parasites obsédants. L'art de savoir oublier fait ainsi partie intégrante de l'art du savoir apprendre.

Des souvenirs sans intérêt, indésirables, ou parasites peuvent, néanmoins, surgir à la conscience sous une forme plus ou moins obsessionnelle. C'est ainsi que le grand philosophe allemand Kant, désorienté dans sa vie de célibataire par la disparition de son fidèle domestique Lampe, écrivait dans son journal : « Il faut que je pense à oublier Lampe. « Dans un autre ordre d'idées, Henri Poincaré se plaignant d'une mémoire apparemment moins ample que tenace, disait : « J'ai plus de mal pour oublier ce que je ne veux pas retenir, que pour retenir ce que je ne veux pas oublier. « La thérapeutique de l'oubli volontaire ne paraît pas d'un emploi très aisé. Mais il est vraisemblable que la concurrence des souvenirs utiles plus récemment acquis, contribue à la disparition des souvenirs parasites obsédants. L'art de savoir oublier fait ainsi partie intégrante de l'art du savoir apprendre.

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