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Lucrèce, l'atomiste

Publié le 02/11/2009

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Il est l'auteur du De natura rerum (De la nature des choses), épopée versifiée en six livres, qui allie à la fois l'esprit scientifique, l'inspiration poétique et la sérénité philosophique.  De sa vie nous ne savons quasi rien et s'il est mort jeune (quarante-trois ans), la légende veut qu'il se soit suicidé. Son message était tellement en désaccord avec la violence brutale, le désarroi panique, la superstition qui ensauvageaient la Rome de son époque qu'il resta longtemps inconnu et méconnu.  Disciple d'Epicure et de Démocrite il fait siennes les doctrines de l'atomisme et de l'ataraxie. Rien ne se crée,  rien ne se perd, la pesanteur et une certaine «liberté« (clinamen, déclinaison, déviation spontanée) des atomes permettent leurs rencontres et leurs combinaisons ; il ne faut rien craindre de ce qui arrive, car tout arrive naturellement.

« « L'esprit et l'âme ne peuvent être composés que d'atomes, aussi petits que possible, puisque leur fuite n'enlève rien au corps humain.

»Lucrèce Nous avons communément tendance à distinguer l'esprit de la matière, l'âme du corps en considérant qu'ils sont de natures différentes.

La difficulté réside alors dans la nature que nous accordons à l'esprit.

De quoi est-il composé? Répondre à une telle question, savoir de quoi est fait notre esprit est indispen­ sable non seulement pour s'assurer de son existence, mais aussi pour comprendre son fonctionnement, et s'assurer de la validité des jugements que nous formons par lui.

Lucrèce, ici, va nous montrer qu'il est finalement composé des mêmes éléments que tout corps matériel.

Tout d'abord, il est évident de constater que lorsque le corps souffre, l'esprit souffre également : un individu en mauvaise santé physique sera rarement en pleine forme psychologique et l'inverse semble vrai également.

Mais l'expérience peut nous montrer encore mieux ce lien : lorsqu'un coup est porté sur la tête de manière violente, on peut perdre ses esprits, tout de même que lorsqu'une flèche, pour reprendre l'exemple de Lucrèce, atteint une partie du corps.

Ces constats permettent d'affirmer le lien étroit entre l'esprit et le corps.

Cependant cela ne résout. »

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