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Marquise du Châtelet

Publié le 22/02/2012

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Gabrielle-Émilie Le Tonnelier de Breteuil naquit à Paris, d'un père introducteur des Ambassadeurs sous le règne de Louis XIV, et qui cultiva très tôt l'intelligence de l'enfant et son goût pour le latin comme pour les sciences. Elle apprit aussi l'italien, puis l'anglais. Elle aimait la musique et la danse et tous les plaisirs que le monde pouvait offrir à une jeune personne de l'aristocratie. A dix-neuf ans, elle épousa le Marquis du Châtelet-Lomont, d'une vieille famille de Lorraine, lieutenant général des Armées du Roi. Des portraits la montrent habillée avec recherche, parfois largement décolletée, comme il était de mode alors, les traits agréables, les cheveux abondants, les yeux rêveurs et le front dégagé : intelligence et grâce. Vite, il y eut entre le mari et sa femme une sorte de divorce moral ; Émilie eut des amants : le comte de Guébriant, le duc de Richelieu. Ardente aux plaisirs, elle subit de leur fait des déceptions cruelles. Elle les surmonta. Le duc de Richelieu ne devint-il pas l'un de ses meilleurs amis ? Puis elle fut l'amie déclarée de Voltaire, qui jouissait alors auprès des femmes d'un prestige inégalable.

« Madame du Châtelet (1706-1749) Issue d'une famille aristocratique, douée pour les études, élevée dans un milieu cultivé,Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil épouse à dix-neuf ans le marquis Florent Claude du Châtelet.

Le mariage se traitecomme une affaire, l'amour ne rentrant que rarement en compte.

Elle mène la vie volage d'une dame noble sous la Régence.

Ellefait la connaissance de Voltaire en 1734 alors qu'il est en disgrâce ; elle l'accueille chez elle, dans son château à Cirey-sur-Blaise :il a trente neuf ans et elle vingt-sept, leur liaison va durer quinze ans.

Il l'encourage à approfondir ses connaissances en physiqueet en mathématiques, matières pour lesquelles il lui reconnaît des aptitudes particulières.

Émilie étudie Leibniz, converse avecClairaut, Maupertuis et autres personnages auxquels on doit l'avènement des sciences exactes.

Elle publie en 1740 Institutions dephysique dans lequel elle expose la théorie de Newton, un Discours sur le bonheur en 1746 au moment où elle s'éprend du poèteSaint-Lambert, délaissant Voltaire avec lequel elle reste toutefois liée d'amitié jusqu'à sa mort, qui survient trois ans plus tard à lasuite d'un accouchement tardif, à quarante-trois ans, mettant au monde une petite fille qui ne lui survivra pas.. »

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