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Nelly roussel

Publié le 25/11/2013

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Examen final, philosophie du féminisme Nelly Roussel parle de la haine comme passion utile, et, dans le même ordre d'idées, elle accuse les femmes de « mollesse » : Nous sommes coupables, nous, femmes, nous sommes coupables de perpétuer un mal que nous pourrions détruire. C'est de notre passivité, de notre inertie, de notre mollesse, de notre impuissance à vouloir et à imposer notre volonté, de notre lâche acceptation de la douleur et de l'esclavage que sont nés tous les esclavages et toutes les douleurs du monde ».Dites ce que vous en pensez. Est-ce que les femmes sont trop craintives de s'affirmer? Depuis la nuit des temps, la femme est symbole de douceur, de compassion, de souplesse eu égard la vie de couple. Elle est celle qui tient la maison, apportant en outre, une certaine harmonie et stabilité au foyer. L'homme la choisit pour son caractère conciliant, sa nature accommodante et son respect vis-à-vis de l'homme. De ce fait, la femme instaure à cause ou grâce à elle un jeu de rôles qui ne prendra jamais fin : l'homme décide, la femme agit. Les générations défilant n'ont pas pu changer la donne : en effet, les femmes ont repris l'exemple des ancêtres et ont perpétué cette tradition universelle. Ne dit-on pas que c'est «  l'homme qui porte la culotte ? »Hélas, cet héritage empoisonné s'étend bien au-delà de la vie de couple. Dans la société, la femme restera sans ce...

« de cette manière que les choses changeront, que les mentalités évolueront.

Elles n’hésitent pas à aller au-delà des limites de la société pour faire entendre leur voix : la voix des femmes, le sexe fort.

Ces femmes au cœur de lion ne restent pas de leur côté à voir le monde changer, l’injustice prendre place et la société faire ce que bon lui semble.

Elles décident d’apporter une touche personnelle, en espérant créer un mouvement d’entrain.

Ainsi, les plus faibles pourront alors prendre exemple sur elles et réunir les forces nécessaires pour ainsi avoir le courage de s’imposer.

S’affirmer revient à faire changer.

Le monde ne changera que si l’on s’en donne les moyens de le faire évoluer.

A force de s’imposer et de ne pas lâcher la bride, ces femmes-là s’imposeront de gré ou de force et obligeront alors la société à accepter la situation.

Il suffit de persévérer, de continuer, même si la société rend les choses difficiles, même si la vie de couple lambda diffère complètement.

Quant à la vie de couple et à l’amour, il existe des hommes qui n’imaginent leur vie qu’avec des femmes s’affirmant.

Celles-ci n’hésitent pas à dire le fond de leur pensée, à s’imposer et à savoir contrer les avis de l’autre.

Les hommes de ces femmes aiment cette ambiance passionnelle, virevoltante, car ils prétendent que la routine et l’ennui sont bien loin d’eux avec une femme de cette envergure.

Les femmes qui s’affirment ont tout compris au fonctionnement du monde et de la société.

Elles savent que dans ce bas monde, seuls les plus forts perdurent.

Une sorte de chaine alimentaire prend place : les plus faibles se font dévorer par les plus forts et ces femmes-là, ont choisi de dévorer et non le contraire. Mon avis est mitigé car je remarque qu’en règle générale, les femmes ont du mal à s’affirmer, par peur, par choix ou tout simplement par manque de caractère.

Dans la vie de tous les jours, nous ne comptons plus les catégories de femmes qui se laissent dicter leur vie au lieu de les gérer.

Elles sont belles, agréables mais dépourvues de cette force qui leur permet de changer la société.

Elles se plaisent à se conforter dans leur situation qui leur apporte sécurité, stabilité et qui les rendent plus que tout éloignées de tous les tracas que peuvent leur apporter un semblant de rébellion.

Leur vie est planifiée et paisible, de la vie de couple à la vie professionnelle, elles savent à quoi s’attendre, les dés sont jetés.

En se mettant à l’écart, en sachant à quel moment être dans la lumière ou se prostré dans l’obscurité, elles ont alors conscience de ce qui en découlera.

Ainsi, elles ne prennent pas de risques.

Elles ont fait le choix de garder cette étiquette de « sexe faible « et de pouvoir couler des jours heureux au lieu de prendre les armes et d’aller au front.

Elles ont préféré la facilité, le calme d’une vie tranquille.

Ne leur jetons pas la pierre, s’affirmer reviendrait à perdre les briques de leur demeure de stabilité.

A mon humble avis, la guerre des sexes aurait pris fin si les femmes s’étaient toutes unies pour s’affirmer et ne pas lâcher la bride.

Je finirai en citant Rebecca West qui annonçait « Je n’ai jamais réussi à définir le féminisme.

Tout ce que je sais, c’est que les gens me traitent de féministe chaque fois que mon comportement ne permet plus que l’on me confonde avec un paillasson.

». »

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