Devoir de Philosophie

Nicolas Malebranche

Publié le 29/09/2013

Extrait du document

malebranche

Du vivant de Malebranche, l'oeuvre eut sept éditions, sans compter les traductions! Le propos de rechercher la vérité est le même que celui de Descartes, mais l'accent est mis sur l'usage que l'homme doit faire de son esprit pour éviter l'erreur. L'erreur est de juger que les choses sont telles que les perçoivent nos sens et se les représente l'imagination.

malebranche

« 1 l Principales œuvres 1 1 L'œuvre de Malebranche est considérable.

Aux ouvrages répertoriés, il faut ajouter les nombreuses communications philosophiques et scientifiques aux Nouvelles de la République des Lettres et au Journal des savants.

De la recherche de la vérité (1674J Du vivant de Malebranche, l'œuvre eut sept éditions, sans compter les traductions! Le propos de rechercher la vérité est le même que celui de Descartes, mais l'accent est mis sur l'usage que l'hom­ me doit faire de son esprit pour éviter l'erreur.

I.:erreur est de juger que les choses sont telles que les perçoi­ vent nos sens et se les re­ présente l'imagination.

En effet, la fonction des sens n'est pas de connaître, mais seulement d'informer l'être vivant de ce qui lui est utile ou nuisible.

r.: esprit humain ne tire pas sa lumière de lui­ même, il la reçoit de Dieu, qui est la Raison universel­ le.

Parce que l'âme est na­ turellement unie à Dieu, non au corps, la connais ­ sance n'est en aucun cas la vue des yeux, c'est la vision en Dieu.

Traité de morale (1683J Écrit à la demande de la princesse Élisabeth, l'ou­ vrage est remarquable en ceci qu'il est un traité com­ plet de conduite.

Il rentre dans le détail de tous les devoirs de l'homme comme individu et comme membre d ' une famille, d'une so­ ciété, d'un État.

En même temps, le Traité tient tout entier dans un seul pré­ cepte: il faut aimer cela seul qui est aimable, !'Ordre des perfections visible en Dieu.

La justice n'étant que les rapports de perfection, elle est immuable et inscrite en tout homme en tant qu'il est uni à la Raison univer­ selle.

La vertu est l'amour de l'ordre que connaît la raison comme elle connaît les théorèmes de géomé­ trie.

Entretiens sur la métaphysique et sur la religion (1688J Il n'y a rien dans cette œuvre qui ne soit déjà dans la Recherche de la vérité, mais l'exposé est différent.

Malebranche précise sa thèse sur la nature des idées: les idées sont des êtres réels puisqu'elles ont des pro­ priétés réelles qui résistent de telle sorte qu 'il est, par exemple, radicalement im­ possible de changer l'idée de carré en celle de cercle.

Dans ces Entretiens , Théo­ dore, porte-parole de Ma­ lebranche, aide ses deux interlocuteurs à tourner leur esprit vers la lumière .

«Malebranche( ...

) l'un des plus profonds méditatifs qui aient jamais écrit.» Voltaire, Le Siècle de Louis XIV. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles