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NOTE SUR LE CARTÉSIANISME AU XVIIe SIECLE

Publié le 14/07/2012

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Nous ne saurions, en cette note, esquisser ou même aborder l'étude du cartésianisme au xvne siècle. Nous voudrions seulement signaler que cette étude, dont on aperçoit l'importance et la difficulté, diffère fondamentalement de celle que nous avons ici entreprise. Dans les pages précédentes, nous avons essayé de retrouver ce que fut véritablement Descartes. Il nous est apparu comme un homme solitaire, se plaignant sans cesse de n' être pas compris, demandant au lecteur désireux de le suivre des semaines et des mois de méditation, et comme une conversion de tout son être...

« LE CARTESIANISME gnent de l'importance de la révolution cartésienne : elles se construisent en méditant sur des problèmes posés par Des­ cartes, et selon des structures issues de sa pensée.

Nous ne saurions, en cette note, esquisser ou même aborder l'étude du cartésianisme au xvne siècle.

Kous voudrions seulement signaler que cette étude, dont on aperçoit l'importance et la difficulté, diffère fondamentale­ me nt de celle que nous avons ici entrepri se.

Dans les pages précédentes, nous avons essayé de retrouver ce que fut véritablement Descartes.

Il nous est apparu comme un homme solitaire, se plaignant sans cesse de n'être pas com­ pris, demandant au lecteur désireux de le suivre des semaines et des mois de méditation, et comme une conversion de tout son être.

Et, certes, la valeur de la pensée cartésienne est universelle.

1\Iais son universalité est philosophique : le disciple doit adhérer tout entier à une vérité qui ne saurait se séparer de la réaction totale d'une conscience devant le monde objectif que la science constitue.

Ce qu'on nomme, au contr aire, « cartésianisme " est fait d'idées qui, détachées du mouvement de pensée qui leur donna d'abord un sens, retrouvent une sorte d'universalité abstraite et impersonnelle, semblable à celle des vérités scientifiques.

Méthode critique, rejet de l'au torité, conception du corps comme machine, théorie des tourbillons deviennent alors des thèmes séparés que l'on admet, rejette ou discute en oubliant leur lien avec ce que fut la prise de conscience de Descartes.

C'est ainsi que la méthode des Hegulae alimente aussi bien la Logique de Port-Hoyf!l que les arguments des libertins.

Si donc il est vrai que le cartésianisme tient la plus grande place d�ns la pensée du xvne siècle, où il fait l' objet d'ineessantes con­ troverses, il convient de remarquer que Descartes n'aurait sans doute reconnu son authentique philosophie chez aucun de ses successeurs : sa rupture, en 164 7, avec son disciple Regius permet de supposer ce qu'i l aurait pensé des doctrines de la plupart de ceux qui, après lui, se dirent cartésiens.

Il importe donc, en étudiant le cartésianisme, de le dis­ tinguer de ce que fut la philosophie de Descartes.

En fait il n'y a pas d' «idées " philosophiques.

Il y a une conscience philosophique, et des idées, de type scienti fique, qui, nées de cette conscience, changent de sens dès qu'elles s'en détachent pour entrer en des contextes nouveaux.

De même. »

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