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« On ne voyage pas pour se garnir d'exotisme et d'anecdotes comme un sapin de Noël, mais pour que la route vous plume, vous rince, vous essore […] » N. Bouvier.

Publié le 18/08/2012

Extrait du document

Le mal a débuté avec les colonisateurs qui, se croyant le nombril du monde, ont rejeté les formes culturelles des peuples colonisés au détriment d'une uniformisation ratée. Nous pensons fuir vers d'autres civilisations mais, paradoxalement, elles sont détruites par notre propre civilisation. Si bien que nous devenons une sorte de rouleau compresseur par notre développement industriel et économique. Mais plus encore, à l'heure de la mondialisation culturelle, qui aboutit à la transposition d'une culture dominante et à un phénomène d'acculturation, il n'y a plus vraiment d'ailleurs. Conséquence : on assiste un appauvrissement culturel inquiétant et des besoins d'évasion artificiels. La diversité humaine et la pluralité des cultures, découvertes dans l'éblouissement par les premiers explorateurs, « ne sont plus que des corps malades et des formes mutilées «. Mais si l'ailleurs devient l'ici, n'est-ce pas parce que l'autre (par sa pensée, sa culture, ses habitudes) à tendance à devenir nous-mêmes ? 

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