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Pensées philosophique de diderot

Publié le 03/03/2022

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diderot

« Explication d’un texte philosophique. Dans cet extrait des Pensées philosophiques de Diderot, ce dernier nous invite à nous questionner sur la notion de doute, de l’indécision constante mais également à son exact opposé, c'est-à-dire la certitude qui est amenée sans aucune forme de réflexion préalable. Diderot s’interroge sur laquelle de ces différentes notions doit prévaloir sur l’autre afin d’atteindre le bonheur, la tranquillité d’esprit .

Ce texte est donc un moyen pour l’auteur d’exposer sa pensée, sa thèse.

La position défendue ici par Diderot est la supériorité des sceptiques, emportés par leur doute, qui sont préférés aux dogmatiques et leur certitude irréfléchie, qui, par conséquent, rejettent toute forme de doute ou de critique.

Pour étayer son propos, Diderot insiste dans un premier temps sur ce qui définit les dogmatiques, c’est à dire l’absence de doute,qui est selon lui une erreur.

Dans un second temps, il témoigne de la réflexion sceptique, qui est plus mesurée, qui remet en cause de manière permanente les éléments qui l'entourent. Tout d’abord, la première phrase de cet extrait démontre l’antagonisme entre les deux mouvements philosophiques “ Les esprits bouillants, les imaginations ardentes ne s'accommodent pas de l'indolence des sceptiques.” Ici, l’auteur se place depuis le point de vue des dogmatiques, appelés “Les esprits bouillants, les imaginations ardentes” selon lesquels les sceptiques sont fait d’une certaine nonchalance.

Cela est dû au fait que ces derniers ne se résolvent jamais à faire un choix inconsidéré, sans le réexaminer constamment.

L’auteur explicite sa pensée de manière immédiate avec la phrase suivante “Ils aiment mieux hasarder un choix que de n'en faire aucun ; se tromper que de vivre incertains “ Le comportement attentiste et l’incertitude décrite dans ce passage montrent le principal défaut de la philosophie sceptique, toujours selon les dogmatiques.

Ici, nous pouvons également nous attarder sur le choix du mot “hasarder”, signifiant l’entreprise d’une action en courant le risque d’échouer.

Une critique semble se dégager ici de la part de l’auteur au sujet des dogmatiques.

En effet, “hasarder” a une connotation négative, car la dimension aléatoire de leur choix est trop présente.

La défense de la thèse du texte commence alors.

Par la suite, Diderot utilise un exemple :“ soit qu'ils se méfient de leurs bras, soit qu'ils craignent la profondeur des eaux, on les voit toujours suspendus à des branches dont ils sentent toute la faiblesse et auxquelles ils aiment mieux demeurer accrochés que de s'abandonner au torrent” Dans cet extrait, le sujet est les sceptiques. Cet extrait est également une critique de l’indécision du scepticisme.

En effet, dans cette situation, la fragilité de la branche implique forcément qu’elle cédera sous le poids du sceptique.

Cependant, ce dernier est incapable de lacher prise pour autant.

Ainsi, à cause de son indécision, le sceptique subit la situation.

Ceci démontre que l’argumentation de la thèse défendue par l’auteur est nécessaire car sa pertinence n’est pas explicite, elle a également des défauts.

Puis, la critique de Diderot envers les dogmatiques se fait de plus en plus présente.

En effet, il parle dans un premier temps de leur manque de rationalité, puis de ce qui fait leur essence, càd l’absence de doute.

“ils ne doutent de rien, parce qu'ils n'en ont ni la patience ni le courage” Cela signifie que les dogmatiques le sont, selon Diderot, non par conviction mais par faiblesse.

De plus, ils se complaisent dans leur faiblesse, car ils ne font à aucun moment un effort de réflexion.

Le texte devient presque un réquisitoire à l’encontre des dogmatiques, permettant à Diderot d’affirmer sa thèse.

Ainsi, il indique que les dogmatiques sont “Sujets à des lueurs qui les décident,” Cela signifie que ces derniers. »

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