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Peut-on concevoir des limites à l'expérimentation humaine ?

Publié le 24/03/2015

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PLAN

Introduction : l'aspect épistémologique et éthique du problème I — Dans quelles conditions se pose la question

a) L'expérimentation

b)Quelles sortes de limites ? c) Qui juge, qui est sujet du « on « ?

Il — Le point de vue épistémologie et la nécessité d'une ouverture

a) Au nom des ruptures épistémologiques b) Au nom des moyens qui imposent d'eux-mêmes leurs limites

c) Au nom des conséquences

III — Le point de vue éthique et l'exigence d'engagement

a) Un exemple d'alternative et ses présupposés

b) Les déviances provoquées par la valorisation du service

c) Le sujet comme fin

Conclusion: des philosophes pour l'avenir

 

 

« Dissertations 49 descendance.

La gravité des conséquences est liée à la conscience personnelle du vécu de l'opération.

Et pourtant, quel médicament par exemple, serait mis sur le marché sans avoir fait l'expérimentation en aveugle et double aveugle, c'est-à-dire sur une population censée ne pas connaître à qui est destiné la molécule testée.

Ce qui fonctionne sur l'animal n'est jamais parfaitement identique aux effets sur l'homme.

b) Les limites sont triples.

On peut envisager le cas de démesure c'est-à­ dire où le pouvoir de la science dépasse le projet humain.

Au nom de l'intérêt singulier, peut-on sacrifier le collectif? Par exemple, un programme pour surdoué est-il compatible avec le respect du genre humain ? L'expérimentation peut aussi être d'un apport nul pour la connaissance car exceptionnelle.

Procréer après la ménopause, est-ce utile à la connaissance du vivant ? Enfin, l'expérience peut être contraire à l'homme dans son individualité ou dans sa généralité.

Les « meilleurs des mondes » sont autant de preuves des effets du comportementalisme plaçant la liberté au rang de tragédie.

c) Enfin, qui juge? Le politique a-t-il le pouvoir de gérer la recherche scientifique, d'organiser des zones d'application ? La science dépend-elle d'une conception politique de l'homme ? A moins que, comme c'est le cas chez nous, chaque secteur retrouve en son sein la présence de comités d'éthique.

Les thèmes agités par la bioéthique sont-ils pour ce comité des sages des enjeux de marchandage ou l'occasion d'avis mitigés ? A moins qu'on ne considère que la responsabilité du choix ne relève exclusivement du chercheur.

Mais Pasteur est-il moral lorsqu'il propose d'inoculer la rage sur des condamnés à mort ? Il -Le point de vue épistémologique et la nécessité d'une ouverture a) Lorsqu'on lit le Traité de l'Homme de Descartes avec ses illustrations, ses conseils d'expérience, ses détections de zone de l'éveil, du sommeil, ou du délire sur le cerveau, tout manifeste une rupture épistémologique.

Là fut le scandale, l'interdit.

L'homme étudié comme une machine est un modèle théorique qui rompt avec la métaphysique liant la créature à son Dieu.

Avec le temps, nous acceptons ces expérimentations humaines, ces façons d'élaborer des preuves en utilisant l'homme comme partie intégrante de l'expérience.

Descartes avait-il raison d'outrepasser ses limites pour élaborer une révolution scientifique ?. »

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