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Peut-on dire de la philosophie qu'elle est inutile ?

Publié le 20/09/2011

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philosophie
L'homme d'aujourd'hui a le besoin au quotidien que ses actes, ses pensées soient productives et efficaces. La philosophie elle, est connue pour sa prise de distance avec le monde, pour sa quête de sens. Cette distance fait que la philosophie depuis son apparition n'a cessé d'être l'objet d'un procès par ceux qui lui reproche de ne pas être un savoir expérimental. On ne peut prétendre définir la philosophie, on peut seulement supposer qu'elle est la rechercher abstraite de la vérité, dans ce cas on peut l'accuser d'être inutile. Si cette discipline s'avérerait être sans nécessité on peut se demander pour quelles raisons on l'aurait pratiquer sans discontinuité, c'est à dire de l'Antiquité jusqu'à aujourd'hui. C'est pourquoi nous allons nous demander s'il est légitime à l'homme de réprouver l'utilité de la philosophie ? L'enjeu sera de démontrer dans un premier temps que la philosophie n'a aucune incidence sur la réalité. Puis dans un second temps nous verrons que la philosophie est une quête de savoir, de définitions. Elle éclaire l'existence de l'homme. 

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« avance la thèse que la philosophie ouvre l'âme au monde.

La philosophie permet une autre approche de nos sociétéset de nos vies elle même.

Cette réflexion que nous apporte cette discipline nous libère de nos croyances, de tous ceque l'on croit.

Elle nous ouvre l'esprit, un objet de la vie quotidienne devient soudain une source de problèmes quinous posent d'innombrables questions.

Et ce, parce que la philosophie donne un sens à tout.

La philosophie est unequête de sens.

Elle nous permet d'élargir nos perspectives, nos connaissances et de se connaitre soi-même.

Lacitation du temple Delphes dis « connais toi toi-même », il est donc indéniable que la philosophie nous permet desavoir qui nous sommes réellement.

La philosophie est comme le dit Russel « un doute libérateur », c'est à dire quela philosophie apporte le doute à celui qui l'exerce, car la philosophie elle même se caractérise par le doute.

Maiscelui-ci se trouve être libérateur c'est à dire qu'il nous permet de comprendre, de toléré les évènements.

L'hommedonc par la pensée philosophique s'ouvre à lui même mais aussi au monde.

C'est en s'interrogeant, en doutant quel'homme s'affranchit des barbarie, des dogmes de son monde.

La philosophie conduit les pensées et les actions del'homme.

Elle le fait évoluer dans sa façon d'être et dans sa façon de pensée.

La philosophie tend à un idéal desagesse, puisque son étymologie est « l'amour de la sagesse ».

La philosophie est donc un apprentissage pourl'homme, elle le libère de ce qu'il croit et lui apprend comment interpréter l'univers qui l'entoure.

Elle enrichie notreêtre aussi bien pour nos pensées que pour nos actes. II,b.L'utilité ou l'inutilité n'est pas rechercher dans la philosophie.

Le fait même de se demander si la philosophie est utilec'est déjà philosopher.

En effet, la raison d'être de la philosophie n'est pas de l'ordre de la fonctionnalité, de l'utilitémais du vivre.

Dire qu'une chose est inutile ne signifie pas que celle-ci n'a pas de valeur.

La vie par exemple n'aaucun but réel à par celui d'atteindre le nid de la mort.

On peut épuiser les mots, les raisonnements vis à vis decette vie, vis à vis de la tournure que celle-ci prend.

Mais c'est toujours la mort qui a le dernier mot, puisque la vieet la mort sont indissociable l'un de l'autre.

La vie en elle même n'est pas utile au sens propre du terme, elle n'aaucun but définis.

Ce que nous vivons durant celle ci ne sont que pâles dérivés de sa véritable essence.

La vie estfait pour être vécu.

La philosophie est fait pour philosopher.

La philosophie dépasse les sphères de l'utilité.

Toutcomme la vie, la philosophie est un plaisir, un amour.

On aime philosopher, on aime la recherche de « l'amour de lasagesse ».

Au contraire du travail qui étymologiquement parlant veut dire « torture ».

La philosophie est le plaisir derechercher la vérité, elle se révèle n'ont pas être quelque chose d'utile pour l'homme mais plutôt comme quelquechose de nécessaire.

Ainsi, pour Socrate chaque homme est philosophe mais il faut le faire accoucher de sa facultésphilosophique.

De plus, Descartes dis « Donc je doute, je pense, je vis.

», pour ce philosophe le doute qui estl'essence même de la philosophie renvois au fait de vivre.

Il ne faut pas être extrémiste et penser que la vie dépendde la philosophie car ce n'est absolument pas le cas.

Seulement celle-ci est d'autant plus plaisante et enrichissanteavec la philosophie.

Il ne me semble donc pas approprié de parler de l'utilité de la philosophie car celle-ci ne sedéfinit pas par ce critère.

La philosophie est avant tout une réflexion sur soi et une réflexion sur le monde.

C'est unediscipline qui suscite le plaisir et qui est essentiel à tous.

Le critère d'utilité ou d'inutilité est donc totalementinsuffisante pour blâmer totalement la philosophie. Ccl.La science obtient des résultats, la politique applique des lois.

La philosophie elle, n'est qu'un éternel discours quin'aboutit souvent qu'à des chimères.

Comme l'efficacité est un des critères de l'utilité, on peut en conclure qu'il estnécessaire de reconnaître en la philosophie une activité inutile.

Mais la philosophie produit des idées et du sens.

Ellenous fait naître par deux fois, pour nous faire découvrir un monde d'émerveillement et de doute.

Il est doncimpossible de lui reprocher d'être inutile et totalement sans but.

Elle ne nous permet pas de survivre à nossociétés,c'est pourquoi elle rend les autres disciplines indispensable à l'homme.

Mais toute la vertu de la philosophieest là, car elle ne nous est pas utile mais essentielle pour comprendre l'univers.. »

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