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Peut- on dire que le « bon sauvage » incarne un rêve occidental de bonheur ?

Publié le 08/08/2012

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• Selon Rousseau, il est obligé de convenir que l’homme ne peut échapper à une évolution irréversible, vers la civilisation, c’est-à-dire vers l’inégalité.  « La nature a fait l'homme heureux et bon, mais la société le déprave et le rend misérable. «  Dans ses essais philosophiques tels que le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes (1755), Rousseau prétend que l’état primitif de l’homme porte celui-ci vers la vertu et le bonheur, car l’ignorance même du mal l’empêche de le répandre. C’est le développement de son intelligence et la recherche du luxe, de la propriété et du pouvoir, lesquels sont encouragés par les institutions sociales, qui a jeté l’homme en dehors d’un paradis possible auprès de la Nature.  Rousseau défend aussi que c’est la notion de propriété qui est responsable du malheur de l’homme.

« celui-ci se voyait distingué du reste de la création par son essence-même.

Dans la Genèse il est écrit « Remplissez la terre et soumettezlà ». • Selon Rousseau, il est obligé de convenir que l'homme ne peut échapper à une évolution irréversible, vers la civilisation, c'est-à-dire vers l'inégalité.« La nature a fait l'homme heureux et bon, mais la société le déprave et le rend misérable.

»Dans ses essais philosophiques tels que le Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes (1755), Rousseau prétend que l'état primitif del'homme porte celui-ci vers la vertu et le bonheur, car l'ignorance même du mal l'empêche de le répandre.

C'est le développement de son intelligence et la recherchedu luxe, de la propriété et du pouvoir, lesquels sont encouragés par les institutions sociales, qui a jeté l'homme en dehors d'un paradis possible auprès de la Nature.Rousseau défend aussi que c'est la notion de propriété qui est responsable du malheur de l'homme.

Fondement même de la société civile et moderne, celle-ci conduiratoujours l'être humain à défendre son territoire — au besoin par la violence —, pour protéger ses biens accumulés.

Plus un homme possède, plus il est riche etconsidéré : la puissance engendre des rapports de force auxquels doivent remédier les lois qui, à leur tour et bien malgré elles, officialisent un système inégalitaire.Les besoins superflus et irréels sont, pour lui, une des causes principales de la dénaturation de la société. • Antoine St Just disait que « le bonheur est une idée neuve en Occident ».

200 ans se sont écoulés depuis, le temps et le progrès ont atténué le malheur et la misère,mais l'aisance et le développement technique n'ont guère mené au bonheur : thèse que soutient Schopenhauer.

Bien au contraire les gouvernements préfèrent vouerleur peuple aux guerres plutôt que veiller sur le perfectionnement des conditions humaines.Le bonheur matériel, le culte du sujet, sont devenus des règles de bonheur conforme et donc conformiste.

D'où ce paradoxal « devoir de bonheur » qui emprisonne lesindividus à se conformer aux désirs sociaux, ce qui est donc le contraire du bonheur individuel.

Le culte du bonheur entraine l'obligation d'être heureux, hors dubonheur, il n'y a point de salut. Conclusion : Le « bon sauvage » va rester un mythe car il est difficile de concilier l'image utopique du primitif naïf et bon, vivant simplement, avec un idéal decitoyen cultivé et raisonnable.

Les modèles présentés par les auteurs vont rester des vues de l'esprit, des modèles abstraits.

Cependant Mai 68 a été la dernière utopielibératrice du 20ième siècle contre la société de consommation, pour un monde de paix et de jouissances sans entraves, de partage et d'égalité pour tous les êtreshumains.

Il n'y a plus aujourd'hui de grandes aspirations au bonheur mise à part la réussite personnelle.

L'individu contemporain a une vision matérialiste dubonheur.. »

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