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Peut-on dire qu'une croyance est vraie ?

Publié le 16/07/2009

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En outre, les sciences de la nature, négligeant nos ignorances fondamentale, elles observent le réel et le décrivent non pas innocemment ou objectivement mais à la lumière de théories antérieures (souvent inconscient). Il y a dans ses sciences une philosophie implicite qu'il faut savoir dégager.   Pour finir on pourra dire que ce qui est vraie c'est ce qui est avantageux de n'importe qu'elle manière, ainsi une loi de physique est vraie si elle a des applications techniques fécondes, une religion est vraie dès l'or qu'elle est consolante, qu'elle apaise les souffrances des hommes.   Cependant il est aussi probable que la croyance devienne une certitude pour certains, effectivement au Moyen-âge, les individus pensaient à propos du système géocentrique du monde que c'est le soleil qui tournait autour de la terre ou bien que la terre était plate. Or quand on a su prouver que c'est la terre qui tourne autour du soleil, cela a bien montrer qu'une croyance peut devenir une certitude mais pas une vérité. De plus, on a eu des certitudes sur la gravité car l'on pensé qu'un objet plus lourd tombé plus vite or on a prouvé par la suite que la gravitation est le phénomène par lequel deux corps quelconques s'attirent (du simple fait de leur masse, comme le montreront les physiciens). Elle s'observe au quotidien en raison de l'attraction terrestre qui nous retient au sol. Il faut donc se méfier de l'unanimité car celle ci peut avoir la vérité mais la vérité, elle, exige l'unanimité.       Nous avons pu voire que la croyance est déterminée par le vrai, c'est ce qui est vérifié par un faisceau de preuves mais aussi qu'une idée n'est pas forcément qualifiée de « vraie « ou de « faux « en elle-même, par ses caractéristiques intrinsèques mais seulement en fonction de sa conformité ou de sa non conformité à la réalité.   On peut donc remarquer que la croyance est une insuffisamment fondée et qu'elle s'oppose au savoir, en faite la croyance est de nature irrationnelle puisque l'homme croit, agit sans vraiment de raison logique.

A l'inverse du savoir, qui est rationnellement fondé, par le biais de la démonstration et de l'argumentation, une croyance est une conviction qui n'a pas été démontrée et qui ne peut donc prétendre à l'objectivité de la vérification. La croyance est-elle condamnée à la sphère du probable et de l'incertain ?  Pourtant, toute croyance est-elle indémontrable et l'idée de « croyance vraie « est-elle pensable ?

« Contrairement au savoir, qui est établi de façon rationnelle, au moyen de la démonstration, une croyance est uneconviction qui n'a pas été démontrée et qui ne peut donc pas encore accéder à la vérité puisqu'il n'y a pas euvérification.

Pourtant, toute croyance est-elle indémontrable et l'idée de « croyance vraie » est-elle impossible ? I.

Incompatibilité entre croyance et vérité 1) La croyance se caractérise par le fait que l'objet de la croyance est hors de portée, et que l'on ne peut donc le «rendre vrai » c'est-à-dire le vérifier.

Une croyance vraie n'est donc plus une croyance, mais déjà une connaissance. 2) La vérité se manifeste pour Descartes par le sentiment d'évidence : dès qu'une vérité apparaît, elle semble siévidente que la croyance disparaît pour laisser place au savoir et à la certitude.

Il n'y a donc pas de croyance vraie: démontrer c'est connaître et non plus croire. 3) L'étape de démonstration est l'étape qui sanctionne la disparition de la croyance au profit de l'apparition de laconnaissance vraie.

Ainsi, l'on vérifie une croyance ou une hypothèse en la confrontant directement à l'évidencesensible.

Lorsqu'une démonstration est impossible, la croyance reste une croyance, et l'on ne peut savoir si elle estvraie ou fausse. II.

La vérité peut être « crue » 1) Cependant, comme il n'est pas toujours possible de démontrer toutes nos croyances, et que certaines sontreconnues comme vraies, il est possible de démontrer après coup nos croyances.

Pour James, même si je n'ai jamaisété au Japon je peux croire que le Japon existe, car la démonstration est à portée de main. 2) Ainsi, il est impossible de transformer en connaissances toutes nos croyances, car l'on n'a pas le temps de lesdémontrer toutes.

Pourtant, l'on peut faire comme si on les avait déjà démontrées, c'est-à-dire les garder en l'étatde croyances, et croire à leur vérité. 3) La démonstration, qu'elle soit une vérification expérimentale ou une opération rationnelle théorique, est doncdisponible pour nombre beaucoup de croyances, et si elle n'est pas effectuée c'est justement que la croyance est siforte que l'on peut s'en passer. III.

Le statut de l'indémontrable 1) Mais il existe en revanche des croyances dont la vérité est indémontrable, et qui ne reposent donc que sur unengagement personnel : c'est par exemple le cas du sentiment religieux. 2) Pour Kant parce que les croyances religieuses sont justement indémontrables, elles ne peuvent en aucun casaccéder au rang de la vérité et donc du savoir; mais elles sont nécessaires car elles proviennent d'un besoin naturelde la raison. 3) Ainsi, s'il est possible de démontrer après coup la vérité de certaines croyances, d'autres demeurentindémontrables et sont par là de véritables croyances, dont la vérité ou la fausseté sont mises entre parenthèses.. »

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