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Peut on douter de tout ?

Publié le 13/04/2021

Extrait du document

Le doute est une pensée qui nous amène à considérer tout
jugement sur n’importe quel sujet de connaissance comme
douteux pour se rapprocher de la vérité la plus sûr. Le doute
prend tout son sens en philosophie notamment car c’est en
quelques sortes le mot d’ordre de cette démarche. On nous
montre en philosophie qu’il faut douter de tout, pour pouvoir se
faire sa propre idée et être au plus proche de la vérité. Chez les
philosophes plusieurs ont une définition bien différente du
doute, chez Socrate, le doute est lui synonyme de critique et
de remise en question sur tout ce qui est présent comme
savoir, chez les sceptiques, on dit qu’on ne peut rien affirmer
avec certitude il faut donc douter de tout mais en disant cela
ne disent-ils pas qu’il faut aussi douter de ce qu’ils affirment ?
Peut-on donc douter de ce que l’on est en train de douter ?
C’est à dire, est ce qu’il faut douter de notre propre doute sur
la question par exemple ? Chez Descartes en revanche on
parle de confronter la réalité à la raison; le but n’est pas de nier
cette réalité et d’arrêter son jugement comme le font les
sceptiques. Descartes n’est donc pas un sceptique, c’est un
rationaliste, car il fonde sa pensée sur la raison. Par l’usage de
la raison, il veut établir des vérités indubitables. En
philosophie, on voit le doute comme une affirmation de sa
liberté de pensée ou de jugement. Pourtant, en générale et par
définition le doute à une valeur négative : il consiste à refuser
une idée ou une opinion. Alors la question étudié peut-on
douter de tout semble nous faire douter du propre doute
comme chez les sceptiques. En admettant que le doute est
réalisable et même parfois utile, la question nous pousse à un
dépassement du fait de douter de tout. Mais est ce qu’il n’y a
pas des limites au doute ? Ne faudrait-il pas donner une valeur
au doute dans certains domaines avec des limites pour ne pas
que la critique se transforme en démence (tel que chez les
sceptiques) ? Mais en admettant que le doute puisse avoir des
limites et donc que sans dépasser ses limites qu’il soit positif,
ne faut il pas admettre pour le défendre que certaines vérités
absolues existent. Alors le problème que fait ressortir cette
question est que pouvons nous douter au point de douter de
nos vérités absolues ? Mais si cela est le cas comment le doute
peut il garder sa valeur positif ? Dans un premier temps nous
verrons ce qu’est le doute et quelle est sa valeur, par la suite
nous verrons que douter de tout veut donc aussi dire douter de
la justesse du doute et qu’il est impossible de douter de tout
sans opposition.
Le doute dans sa définition de base un état de l'esprit qui est
incertain de la réalité d'un fait, de la vérité de paroles, de la
conduite à adopter dans une circonstance. Ne pas confondre
avec nier, car nier n’est pas douter, tout d’abord car en niant
on se positionne sur une question ou un sujet, alors que douter
n’est pas se prononcé car on ne peut admettre si le sujet ou la
question est vrai ou fausse. Par exemple si l’on voit quelqu’un
en train de voler du pain, on peut décider de ne pas dénoncer
ce vol, en disant que l’on n’a rien vu ou dénoncer le vol, mais le
doute lui ne peut pas trancher sur la situation et dire oui ou
non, on dira je ne sais pas si cet acte est un vol ou non. Douter
revient donc à s’opposer à une idée qui est déjà admise
comme telle ou à demander à celui qui est « sur » des
arguments montrant sa certitude. Par exemple chez Platon
dans République, 1, on analyse un texte où Polémarque
présente à Socrate son savoir. Dans ce texte Socrate utilise la
réfutation pour pouvoir faire apparaitre des contradictions chez
son interlocuteur. Il utilise l’examen Socratique qui consiste à
s’assurer de la non contradiction d’une thèse. Ou pourra définir
une thèse, dans un premier temps, si elle est contradictoire ou
non car on ne peut pas affirmer une chose et son contraire en
même temps et sous le même rapport. Ici, la certitude qu’à
Polémarque qu’il dit vrai est fausse, car sa certitude de dire
vrai et d’être dans le vrai devrait reposer sur la certitude que
son discours soit en accord avec le réel. La certitude ne repose
pas sur rien, il faut qu’il y est des preuves et des exemples qui
la rende valable. Mais alors, comment faire quand le doute
devient tel qu’il menace les vérités et certitudes absolues ?
D’après les sceptiques, le doute est tel qu’il n’y a rien qui
puisse lui faire fasse, il faut donc douter de tout et donc il faut
aussi douter des vérités et certitudes dites absolues et vérifiés.
Le doute n’a pas de fin, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a
pas de vérités, mais juste qu’elle n’est pas atteignables ou
qu’en tout cas nous la cherchons encore. Et de nombreux
arguments, appelés « tropes sceptiques » encouragent les


« verrons ce qu’est le doute et quelle est sa valeur, par la suite nous verrons que douter de tout veut donc aussi dire douter de la justesse du doute et qu’il est impossible de douter de tout sans opposition.

Le doute dans sa définition de base un état de l'esprit qui est incertain de la ré alit é d'un fait, de la vé rit é de paroles, de la conduite à adopter dans une circonstance.

Ne pas confondre avec nier, car nier n’est pas douter, tout d’abord car en niant on se positionne sur une question ou un sujet, alors que douter n’est pas se prononcé car on ne peut admettre si le sujet ou la question est vrai ou fausse.

Par exemple si l’on voit quelqu’un en train de voler du pain, on peut décider de ne pas dénoncer ce vol, en disant que l’on n’a rien vu ou dénoncer le vol, mais le doute lui ne peut pas trancher sur la situation et dire oui ou non, on dira je ne sais pas si cet acte est un vol ou non.

Douter revient donc à s’opposer à une idée qui est déjà admise comme telle ou à demander à celui qui est « sur » des arguments montrant sa certitude.

Par exemple chez Platon dans République , 1, on analyse un texte où Polémarque présente à Socrate son savoir.

Dans ce texte Socrate utilise la réfutation pour pouvoir faire apparaitre des contradictions chez son interlocuteur.

Il utilise l’examen Socratique qui consiste à s’assurer de la non contradiction d’une thèse.

Ou pourra définir une thèse, dans un premier temps, si elle est contradictoire ou non car on ne peut pas affirmer une chose et son contraire en même temps et sous le même rapport.

Ici, la certitude qu’à Polémarque qu’il dit vrai est fausse, car sa certitude de dire vrai et d’être dans le vrai devrait reposer sur la certitude que son discours soit en accord avec le réel.

La certitude ne repose pas sur rien, il faut qu’il y est des preuves et des exemples qui la rende valable.

Mais alors, comment faire quand le doute devient tel qu’il menace les vérités et certitudes absolues ? D’après les sceptiques, le doute est tel qu’il n’y a rien qui puisse lui faire fasse, il faut donc douter de tout et donc il faut aussi douter des vérités et certitudes dites absolues et vérifiés. Le doute n’a pas de fin, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de vérités, mais juste qu’elle n’est pas atteignables ou qu’en tout cas nous la cherchons encore.

Et de nombreux arguments, appelés « tropes sceptiques » encouragent les. »

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