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Peut-on ne pas etre conscient de ce que l'on fait ?

Publié le 19/12/2005

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D'autre part l'hypnose a guéri des patients hystériques, quand on les interrogeait sur les causes de leurs maux ; ces derniers révélant des événements dont ils n'ont pas conscience à leur réveil, se voyaient guéris.      c. C'est à partir de cette puissance de la parole que Freud se dirigera vers la pratique de « l'association libre ». Cette pratique consistait à inciter le sujet conscient à parler de tout ce qui lui venait à l'esprit. Des événements oubliés, que le sujet ne pouvait se rappeler quand sa conscience était vigilante, apparaissaient. L'inconscient regorge donc d'événements passés qui remonte à la surface (à la conscience) en provoquant des symptômes, des pathologies (hystérie, névroses etc.). Ces événements, remontant souvent à l'enfance, sont « refoulés » dans l'inconscient, permettant au sujet de ne pas vivre la mémoire pleine de souffrances.      d. Freud, dans un de ses essais, L'inquiétante étrangeté, présente bien l'aspect ambivalent du sujet qui, souvent, se laisse saisir d'effroi par de l'étranger en lui-même.

L’homme conscient est considéré comme celui qui agit tout en le sachant. Ainsi la conscience installe l’individu dans le monde, et lui permet de prendre position. L’homme, toujours devant le monde, doit s’efforcer de le connaître, de le juger ou de le transformer. Il paraît donc avoir une place insigne dans le monde, et pense alors que ses actes, ce qu’il fait, ne sont que les produits de sa liberté. Mais de nombreux penseurs ont présenté le caractère inconscient des actions produites par l’individu. Par conséquent, l’homme subit de nombreuses déterminations dont il n’a pas conscience, déterminations qui s’éclairent à travers l’ignorance, la passion, le social et l’inconscient. C’est au regard de ces origines mal comprises qu’on présentera le caractère toujours aveugle des actions accomplies par l’homme.

« reposer la véritable place de notre vouloir.

Les premières expériences de Freud , à travers la pratique de l'hypnose, ont montré que le médecin pouvait faire en sorte que le patient se comporte de telle manière sans qu'il en sacherien.

Il y a donc bien quelque chose qui échappe à la conscience.

D'autre part l'hypnose a guéri des patientshystériques, quand on les interrogeait sur les causes de leurs maux ; ces derniers révélant des événements dont ilsn'ont pas conscience à leur réveil, se voyaient guéris.

c. C'est à partir de cette puissance de la parole que Freud se dirigera vers la pratique de « l'association libre ». Cette pratique consistait à inciter le sujet conscient à parler de tout ce qui lui venait à l'esprit.

Des événementsoubliés, que le sujet ne pouvait se rappeler quand sa conscience était vigilante, apparaissaient.

L'inconscientregorge donc d'événements passés qui remonte à la surface (à la conscience) en provoquant des symptômes, despathologies (hystérie, névroses etc.).

Ces événements, remontant souvent à l'enfance, sont « refoulés » dans l'inconscient, permettant au sujet de ne pas vivre la mémoire pleine de souffrances.

d.

Freud , dans un de ses essais, L'inquiétante étrangeté , présente bien l'aspect ambivalent du sujet qui, souvent, se laisse saisir d'effroi par de l'étranger en lui-même.

Ainsi, ce quiest familier à soi peut devenir inconnu, et donc angoissant.

L'inconscient, depar ses expressions, pousse aussi l'homme à projeter des plans d'idées oud'actions.

On parle dans une analytique existentielle de projection.

Touthomme projette, que ce soit la fin propre à une idéologie, ou même le désir des'unir à Dieu.

La différence entre la projection dite « saine » et la projection« délirante » réside en ce que cette dernière projette sans avoir les pieds surterre.

Ainsi le schizophrène projette, à partir d'un sol inexistant, dessatisfactions impossibles.

Ces attitudes propres à l'homme augmentent latentation de faire de l'inconscient et de ses multiples effets une science.

Conclusion On voit qu'en règle générale l'homme se voit troublé par des attitudes qu'ilne génère pas.

Avant que la psychanalyse s'institue réellement commescience, beaucoup ont déjà compris que la conscience n'était pas seule àrégir un sujet.

Ainsi, pulsions et autres tendances mécaniques pouvaient jouerun rôle important dans les comportements des hommes.

Et le rôle de laculture a été de réprimer ses tendances instinctives et de faire de l'homme unanimal raisonnable maître de lui-même.

Mais il s'avère que le psychismehumain reste duel et dynamique.

Il y a toujours de l'autre qui s'incorpore dansnos dires et dans nos actes.

Et le rôle de la psychanalyse est de comprendre, par l'écoute et l'observation, lelangage de cet autre.

Mais la difficulté vient de ce que chaque individu a une formation psychique particulière, et lascience, pour se maintenir, a nécessairement besoin de classer certains types en fonction de leurs ressemblancessymptomatiques.. »

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