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Peut-on ne pas interpréter?

Publié le 11/08/2012

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n peut donc penser que l'interprétation d'un phénomène nouveau s'effectuera en deux étapes :    Première étape : création d'une nouvelle "entrée" c'est a dire l'association de différents signifiés (sensations, sentiments, images mentales...) caractérisant l'élément ou l'événement rencontré.    Deuxième étape : association de cette nouvelle "entrée" a des signifiants (mots schèmes...) permettant de "dire", d'exprimer ce signifié.  Une signification est l'existence d'un signifiant, pour caractériser un signifié.    Donc lorsque j'interprete je fais appel à ce que mes sens persoivent (ce que j'ai vu, ce que j'ai entendu) puis à ce que j'en ai compris, par l'association de mes sens à mes connaissances.  Or les associations sémantiques que j'ai inconsciemment faites à un mot ou concept    Donc lorsque les traits de l'élément rencontré ne se rapporte que partiellement ou aucunement a une définition connue c'est a dire déjà rencontrée je classe dont les signifies dans des catégories de similitudes appelés signifiant et selon la définition que j'ai de ce signifiant, je donnerais toujours, en m'exprimant une touche personnelle à ce que j'exprime.

« On peut donc penser que l'interprétation d'un phénomène nouveau s'effectuera en deux étapes : Première étape : création d'une nouvelle "entrée" c'est a dire l'association de différents signifiés (sensations, sentiments, images mentales...) caractérisant l'élément oul'événement rencontré. Deuxième étape : association de cette nouvelle "entrée" a des signifiants (mots schèmes...) permettant de "dire", d'exprimer ce signifié.Une signification est l'existence d'un signifiant, pour caractériser un signifié. Donc lorsque j'interprete je fais appel à ce que mes sens persoivent (ce que j'ai vu, ce que j'ai entendu) puis à ce que j'en ai compris, par l'association de mes sens àmes connaissances.Or les associations sémantiques que j'ai inconsciemment faites à un mot ou concept Donc lorsque les traits de l'élément rencontré ne se rapporte que partiellement ou aucunement a une définition connue c'est a dire déjà rencontrée je classe dont lessignifies dans des catégories de similitudes appelés signifiant et selon la définition que j'ai de ce signifiant, je donnerais toujours, en m'exprimant une touchepersonnelle à ce que j'exprime.Donc si interpréter c'est retranscrire le réel de manière subjective, alors il est impossible de ne pas interpréter, car tout ce qui passe par notre pensée passera par lemécanisme de l'analogie, structurant toute pensée. La conscience est la faculté mentale d'appréhender de façon subjective les phénomènes extérieurs (par exemple, sous la forme de sensations) ou intérieurs (tels queses états émotionnels) et plus généralement sa propre existence . Donc consciemment, ne pas interpréter signifierais faire abstraction de tout élément extérieur et donc faire abstraction de ses sens.Or si volontairement j'essaie de ne pas interpreter, j'interprete déja le fait de ne pas faire, ce qui est un mecanisme d'interpretation donc ne pas vouloir quelque choseconsciemment c'est quand même interpreter.Ne pas interpréter signifierais par ailleurs faire abstraction de ses pensées, de sa faculté de comprendre, c'est a dire de sa faculté de vouloir percevoir le réel, donc unrefus de vie. Nous avons vu qu'un refus d'interpretation conscient serait est impossible car refuser d'interpreter est déjà une interpretation, de plus, consiemment tenter même de nepas interpreter serait un refus de vie, or la vie ne peut pas être sans volonté de vie, c'est ce que nous dit Nietzsche dans Par Delà Bien et Mal. Or il nous arrive inconsciemment de ne pas interpreter le réel, mais une partie du réel, celle dont nous avons besoins, pour croire que nous connaissons notreenvironnement, sommes maitres de l'espace dans lequel nous évoluons : Lorsque je suis sur le quai d'une gare, et qu'un train passe, sans suivre des yeux une partie précise du train, il me serait impossible de connaitre la nature de cette objetinforme et trouble tumultant devant moi, pendant quelques instants.Or, lorsqu'un train passe, je ne regarde pas videment droit devant moi, mais inconsciemment, je fixe un point de cet objet mouvant, afin d'analyser cescaracteristiques, puis de les associer à ce que je connais, afin de définir que c'est un train.Or, lorsque je fixe un point du train en mouvement, je me concentre sur une partie du réel, et non le réel lui même, donc à ce moment précis, je n'interprete pas le réelmais bien une partie du réel, une partie du réel me suffisant a expliquer ce réel.Et c'est en ce sens que oui, on peut ne pas interpreter, inconsciemment.Pourquoi? Car les données que nos sens percoivent sont innombrables chaques secondes, et que les interpreter toutes nous empecherais de réaliser des actionscomplexes.De la même maniere qu'il existe une mecanisme d'interpretation, il existe donc un mecanisme de blocage de l'interpretation, selectionnant les informations que nousanalysons (inconsciemment) après les avoir percu.Les recentes découvertes scientifiques nous expliquent qu'il existe une zone du cerveau spécialisée dans la selection de la perception de nos sens : l'hypothalamus(j'aurais aimé vous parler plus en détail de ceci, cependant, je vous ai prèté le document concernant cet exemple).Un autre mécanisme important rentre en jeux dans le "filtrage" de notre interpretation : L'intention. "nous ne cherchons à connaître queparce que nous désirons de jouir.

" Rousseau, Sur l'origine de des inégalités entre les hommes.L'intention mêne notre reflexion, nos interet, notre regard, notre écoute, quelqu'un peut nous parler sans pour autant qu'on cherche a comprendre le sens caché de cequ'il désire nous dire. Ainsi nos intentions nous poussent a interpreter ou non , ce qui nous interesse, ce qui nous permet d'avoir une apprehension du monde suffisante pour y évoluer.Ce qui nous prouve qu'on peut ne pas interpreter, ainsi, nous ne cherchons pas le réel, l'explication du réel mais bien une parcelle du reel, une explication accessibled'un événement, afin de pouvoir facilement l'associer à d'autre evenements, s'integrant alors au canevas de la connaissance, qui nous permet d'avancer, de vivre.Connaissance :substrat des événements rencontrés au cours de notre vie et de nos réflexions. C'est ce que Dilthey explique en usant du concept de "cercle hermeneutique" : L'homme est lui même un sujet temporel et historique; son interpretation est toujoursguidée par une précomprehension héritée de la tradition donc son interpretation n'interprete pas le reel, mais donne une signification personnelle au reel Donc interpreter n'est pas percevoir le reel, ni l'élucider, mais bien le traduire, avec ses mots, lui donner un sens, personnel Nous avons vu que l'interpretation est un mécanisme inné, sempiternel, se basant sur des capteurs du monde exterieur (nos sens) mais aussi sur notre connaissance.Que plusieurs mécanisme agissent en parrallele des mecanismes d'interpretations, afin de percevoir ce qui nous est vital, et ce vers quoi que nos intentions cachéesnous mênent. C'est ce que Nietzsche affirme qu'il est impossible de découvrir des «faits bruts».

Tout rapport aux choses est d'emblée interprétatif en tant qu'il est nécessairementaffectif.

Un tel rapport s'enracine dans nos besoins, nos intérêts; il se réalise en fonction d'une structure pulsionnelle, d'une hiérarchie d'instincts en lutte.

L'explicationunique d'un phénomène est nécessairement un mensonge masquant la multiplicité des phénomènes.L'empirisme, la culture, la perception, le jugement, le language, ect cetera tant de concepts, tant de facteurs qui feront varier les interpretations de chaque individu, etmême de chaque individu a un instant donné.

Et pourtant, baignant dans les mêmes images, la même écriture, les mêmes valeurs, celles ci nous influencent,influencent notre jugelent, notre interpretation , jusqu'a l'obscurcir, le dévier, selon des criteres semiologiques,. »

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