Peut-on ne vivre que pour le plaisir

« nous contenter du plaisir, néanmoins serait­il procur é dans la majorit é de nos activit és   ? Quelle   serait donc la place qu’occupe le plaisir dans la vie des Hommes. A y regarder de plus pr ès, il nous para ît évident que le plaisir joue un r ôle important   dans la vie des  êtres humains.  En effet, qu’il soit physique, psychique ou intellectuel, le plaisir concerne tous les  âges   et appara ît, comme le d ésir auquel il r épond, indispensable  à l’équilibre d’un  être humain.

  Comme le bonheur, il semble  être un objectif essentiel  à nos vies. Ces deux termes sont   d’ailleurs  étroitement li és puisque sans aucun plaisir il n’y a pas de bonheur total, voire aucun   bonheur. Epicure dit d’ailleurs dans «   Lettre  à M énécée   » que le bonheur est le plaisir. Bien   que ces deux termes ne soient pas synonymes puisque le bonheur se distingue du simple   plaisir consid éré généralement comme un  état affectif incomplet et  éph émère. En effet, on   peut ressentir du plaisir dans un certain domaine mais ressentir de la douleur dans une autre   branche de notre vie. Le bonheur est lui aussi un  état de satisfaction, mais cette fois compl ète.

  Il est con çu ou bien n égativement en tant qu’absence de douleur (vision  épicurienne) ou bien   positivement comme la «   satisfaction de toutes nos inclinations   » (vision d’Emmanuel Kant,   philosophe allemand).  Il faut aussi remarquer que la perception du plaisir, comme celle du bonheur, est   diff érente selon les individus, les cultures, l’ époque ou encore les religions. Par exemple dans   le bouddhisme   : on ne cherche pas  à éviter le plaisir dans celui­ci. Le bouddhisme dit   simplement que l'attachement au plaisir, c'est  à dire le fait de n'avoir pour motivation que de   rechercher le plaisir, que cela est cause de dukkha. Le dukkha est un concept principal du   bouddhisme. Intraduisible en fran çais, certains mots peuvent s'en rapprocher : souffrance,   chagrin, affliction, douleur, anxi été, insatisfaction, inconfort, angoisse, tension, malheur et   aversion. On peut donc en d éduire que m ême si nous vivons dans une soci été de plus en plus   h édoniste, les bouddhistes eux conseillent de s’en m éfier.  Nous savons donc que le plaisir est indispensable  à chaque individu. Or devrions nous   en faire notre unique but   ?. »