Peut-on parler à bon droit d'une nature humaine ?
Publié le 31/08/2009
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Que l'on déclare, avec Rousseau, que «l'homme est bon naturellement« et que c'est par les institutions seules qu'il devient «méchant« (Lettre à Malesherbes, 12 janvier 1762), ou que l'on penche, en suivant le parti des théologiens, en faveur de la thèse d'une perversité originelle du cœur humain, on considère - ici comme là - qu'il existe une nature morale de l'homme, intangible et immuable, que les siècles, au fond, n'entament pas ni ne modifient.
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