Peut-on parler des histoires ou l'histoire ?
Publié le 29/03/2004
Extrait du document

Le passé
n'est pas dépassé ; il est une part
constitutive de l'homme du présent.
— Cela vaut aussi pour l'homme en
général. Pour autant que les peuples
ne se contentent pas de coexister,
mais dépendent les uns des autres,
chaque histoire particulière
(l'histoire des Français, des
Japonais...) n'est qu'une
abstraction par rapport à l'histoire
universelle. L'historien ne raconte
pas des histoires au pluriel, non
pas seulement parce que chaque
épisode de l'histoire fait partie de
l'histoire d'un peuple, mais parce
que l'histoire de chaque peuple est
liée à l'histoire de l'homme comme
tel. À l'horizon de tout travail
historique, aussi ponctuel soit-il,
est présente cette dimension
universelle. L'historien ne raconte
pas des histoires, car il n'y a
qu'une histoire, qui est l'histoire
de l'homme. L'histoire est un objet
singulier. Elle s'identifie à l'être
même de l'homme.
3.
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