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Peut-on parler d'un apprentissage de la liberté ?

Publié le 11/04/2011

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D'après Descartes, « Il n'y a que dans la volonté que j'expérimente la liberté, si bien que liberté et volonté sont synonyme à cet égard « c'est-à-dire que seule la volonté en l'homme contiendrait le pouvoir de la liberté, il a donc identité total entre volonté et liberté. Qu'est ce que j'expérimente dans la volonté pour qu'en elle soit expérimenté la liberté ? Réponse intermédiaire de Descartes, dans la volonté j'expérimente ce qu'il y a de plus ample en moi c'est-à-dire ce qui pourrait ne rencontrer aucune limite .Cette infinité est expérimenté comme un acte de la volonté consistant à décider ou choisir, à nier ou affirmer, à agir sans qu'aucune contrainte extérieur ne soit à l'origine de cet acte. Ce pouvoir est celui du libre arbitre. Pourquoi libre arbitre ? Parce que cela nomme la capacité de l'humain à décider de juger donc mon arbitre est libre quand ma volonté ne dépend que d'elle même pour juger, choisir c'est-à-dire être le pur auteur de soi. 

« Ainsi, la liberté s'accomplit comme unité entre sa dimension affective et sa dimension d'autonomie telle que cettedernière soit la condition de la dimension affective.

Cela implique que la loi n'est pas un obstacle à la liberté mais enest la condition même. Dans cette première partit, on a établit que la loi était la condition même de la liberté en prenant la volonté commesol de la liberté.

Or, si la loi est morale c'est qu'elle indique à l'homme ce qu'il doit faire c'est-à-dire son devoir elledéfinit donc le bien et le mal, en commandant de faire le premier et de rejeter le second.

Elle agit donc comme unesorte de maitre qui lui apprend comment agir : la liberté peut donc être apprise en ce sens. Il s'agit ici de remettre en question la certitude psychologique de la liberté en mettant en évidence lesdéterminismes qui agissent sur la volonté.

C'est ainsi que pour Spinoza, dans son ½uvre Lettre a Schuller, leshommes se trompent lorsqu'ils se croient libres: la liberté du libre arbitre est une croyance qui provient del'ignorance des causes par lesquelles nous sommes déterminés dans nos actes.En effet, dans ce texte, Spinoza, vise à clarifier la manière d'être et d'agir de toutes les choses produites.

Ici,l'auteur se repose sur un exemple, la mise en mouvement d'une pierre.

L'exemple nous montre que la pierre n'est pasà l' origine, l'auteur de son mouvement car elle renvoie à une cause antérieur et extérieur dont le mouvement de lapierre est l'effet direct.

Conclusion, toute chose produite existe et agis en étant déterminer par une cause antérieurdonc le déterminisme est absolue.

Il faut donc savoir si l'humain est aussi toucher par ce déterminisme.Pour cela, Spinoza reprend le même exemple, mais cette fois, attribue une conscience à cette pierre.

L'enjeu ce‘est pas de réduire l'humain a une pierre mais de comprendre à partir de cet fiction comment l'humain secomporte d'abord et le plus souvent.On pourrait donc penser que la conscience vient au bénéfice de la pierre a l'égard de sa position qu'elle l'éclaire sursa situation.

Cependant, cette dernière agis de façon inverse, elle fait «la nuit » sur sa situation et cette obscuritéprend forme d'une illusion et de croyance.

L'illusion ici correspond a la pierre en tant qu'elle est consciente, prétendse poser comme l'origine de son mouvement.

Cette illusion entraine une croyance en un certain sens de la liberté quise déduit de l'illusion.

Comment se définis la liberté dans ce texte ? C'est se déterminer a agir sans contrainte oucause extérieur : c'est la définition du libre arbitre.

Conséquence radical, la liberté ne renvoie pas au libre arbitre carle libre arbitre n'existe pas.

Autre conséquence, l'humain ne semble donc pas échapper au déterminisme universel.D'où la question suivante, poser un tel déterminisme généraliser implique-t-il de renoncer a la liberté.

Ici, ce n'estpas le cas, mais alors comment penser ensemble déterminisme absolue et liberté La remise en cause de cette certitude psychologique ne signifie par pour autant qu'il faille abandonner l'idée deliberté.

En effet, tout l'enjeu consiste ni a nier le déterminisme ni à penser la liberté malgré le déterminisme(causalité libre) mais à penser la liberté grâce au déterminisme.

Autrement dit, il s'agira de faire du déterminisme nonpas un obstacle à la liberté mais une condition positive de la liberté.

Pour cela, il faut peut être modifier en partit lesens du déterminisme.

C'est ce que nous allons tenter de faire.

Pour cela nous allons utiliser la définition de Spinozade la liberté dans son ½uvre Ethique « J'appelle libre ce qui est déterminé à agir par la seul nécessité de sa natureet à partir de là ce qui est déterminé à agir par soi même » Cet essence à un caractère de nécessité car il ne peuts'y soustraire car elle définis son humanité même, or cette essence c'est celle du désir comme conatus c'est-à-direcette puissance désirante se déployant comme composition de rapport.

On a donc une double conséquence : lapremière étant que liberté et désire devienne synonyme dans le sens ou la liberté consiste dans cette puissancedésirante et la seconde que l'humain n'est pas a l'origine de cette puissance, mais il est embarquer, jeter dédiant etc'est pourquoi en ce sens il est déterminé par sa puissance et donc de sa liberté donc si la définition de liberté àpartir de la puissance désirante qui est elle-même composition de rapport alors le plan d'accomplissement de laliberté sera la relation aux monde et aux autre.

Mais il y a la second partie de la proposition, ici « agir à partir de soimême » signifie agir dans la pleine maitrise de ma puissance.

C'est pourquoi, cette double proposition implique que laliberté exige d'aller à la conquête de sa puissance.

ON va donc pouvoir distinguer deux manière d'accomplir sapuissance : sur le plan de la passion ou de l'action.

Or, si j'accomplie ma puissance désirante sur le plan de lapassion, on trouvera dans cette passion soit la baisse de ma puissance qui est le propre de l'affecte tristesse et ence sens l'absence pur de liberté soit l'augmentation de ma puissance qui correspond à l'affecte joie mais de la joiepassive c'est-à-dire une augmentation de ma puissance qui ne s'est pas réaliser depuis moi-même et donc dans cescas la je suis traverser par des mouvements de joie.

C'est pourquoi, il faut tenter de s'arracher à ce plan despassions (car cela reviendrais a dire que je n'agis pas de ma propre puissance car elle est composition de rapport etje risque de retomber dans la servitude et donc dans le déterminisme) et donc accéder a un autre moded'accomplissement de la puissance désirante. Ordinairement, on définis l'existence par le simple fait d'être là et de ce point de vue l'humain peut exister.

Mais ils'agit de bouleverser cette entente de l'existence en élevant l'existence à la manière d'être propre a l'humain etc'est ainsi que Heidegger pose que « l'essence de l'humain réside dans son existence ».

La clarification de l'existence+reste (p28-29) Nous pouvons donc conclure que la liberté est bien une notion que l'on peut apprendre.En effet, dans un premier temps, nous avons étudié la liberté sur le plan de la volonté.

Nous avons alors prouvé quela loi était la condition même de la liberté, donc si cette loi est moral, elle nécessite alors un enseignement afin de larespecter et ainsi atteindre une dimension optimal de la liberté.

Ensuite, dans un deuxième temps, nous avons étudiécette fois-ci la liberté sur le plan de la puissance désirante.

Dans ce cas là, la liberté n'a plus besoin d'être apprisecar elle est l'essence même de l'homme, donc déjà là cependant, il peut se l'approprier afin ici aussi d'atteindre unedimension optimal de la liberté.. »

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