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Peut-on saisir le moi ?

Publié le 27/02/2008

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Si ce que je connais principalement de moi est que je suis sujet de mes pensées, il s?agit d?une connaissance universelle, qui n?est pas celle de ce qui me définit psychologiquement, mais celle de l?essence de l?âme telle qu?elle s?oppose à la matière par la faculté de penser.   2° Ce que je peux connaître principalement de moi est le moi comme phénomène Kant critique la démarche cartésienne qui fait de la conscience le contenu d?une connaissance de ce que je suis principalement. Selon lui, nous ne pouvons connaître que les phénomènes, c?est-à-dire ce qui nous apparaît à travers l?espace et le temps. Or, le « je pense » nous donne un sujet qui est la condition des représentations des objets, et ne peut donc être en même temps lui-même l?objet d?une connaissance. Je ne peux donc connaître de moi ce que je suis réellement comme âme, mais seulement ce que je m?apparais empiriquement dans l?expérience. Or, rien dans cette expérience ne me donne l?idée d?une substance unique et identique à travers le temps, une telle idée de l?âme est une idée que notre raison postule parce qu?elle a besoin d?une telle représentation, mais qu?elle ne peut connaître et dont elle ne peut prouver l?existence. Ce que je peux connaître principalement de moi n?est donc pas le moi en tant que tel, tel qu?il me serait donné par un accès conscient privilégié et immédiat, mais ce que je m?apparaît comme phénomène, empiriquement, comme les objets du monde m?apparaissent. Ce que je peux ainsi connaître est le moi psychologique, tel qu?il m?est donné par le sens interne.   3° Ce que je peux savoir principalement de moi est ce que je me fais être Dans la connaissance de moi-même comme substance pensante telle que la définit Descartes, je ne connais pas principalement ce qui fait mon être propre, singulier, mais ce qu?est l?essence universelle de l?âme humaine. Dans la seule connaissance du moi possible que propose Kant, le moi connu est principalement le moi psychologique, mais qui ne m?apparaît pas de manière privilégiée, mais comme un phénomène, comme un objet.

« de ce que mes actes me font être.. »

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