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Peut-on se connaitre soi même ?

Publié le 11/04/2014

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La connaissance de nos émotions, notre caractère, nos goûts, nos désirs est ce qui fait que nous sommes des êtres humains uniques. La connaissance de soi est le savoir qu'une personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au cours de sa vie à l'occasion de ses expériences. Il faudrait se connaître pour pouvoir se changer, se corriger ou encore pour savoir ce qu'on est capable de faire. Cependant, il nous arrive d'être surpris de nos réactions et pour se connaître, il faut avoir conscience de soi, c'est-à-dire la capacité d'être conscient de son existence et de sa propre personnalité. L'homme peut-il prétendre à la connaissance de son être, et en quoi autrui est une condition nécessaire de cette connaissance ? Pour répondre à cette question, nous allons dans un premier temps définir ce qu'est la connaissance de soi. Puis dans un second temps nous verrons comment l'atteindre. Puis pour finir nous chercherons ses limites qui font que nous ne pouvons pas parvenir à une connaissance complète de nous-même. I- L'homme a conscience de lui-même et de ce qu'il est Se connaître soi-même, c'est d'abord faire l'expérience de soi (conscience de soi) : c'est donc une conscience réfléchie, qui se pense elle-même et prend conscience de son existence (contrairement à la conscience immédiate qui est projeté vers l'extérieur). Mais si se connaître soi-même, c'est faire l'expérience de soi (conscience de soi) c'est aussi et surtout se prendre pour objet de connaissance (connaissance de soi) = le sujet se pose lui-même comme objet. = problème de la subjectivité : le sujet peut-il se poser lui-même comme objet et acquérir une connaissance objective de lui-même, ou n'est-il pas condamné à une connaissance illusoire de lui, entravée par sa propre subjectivité ? La conscience de soi mène à la connaissance de soi : Descartes Point de départ de Descartes : conscience réflexive qui se pense elle-même. (Rappeler sa démarche de réflexion : je pense, donc j'existe en tant...

« II) Moyen pour accéder à la connaissance de soi 1- Inconscient Une des limites de la connaissance de soi, c’est l’inconscient.

L’inconscient et le domaine du psychisme qui régit les désirs, la mémoire, les peurs, les sentiments et les idées qui ne sont pas transmis à la conscience.

Il se manifeste généralement par ses influences sur le conscient, mais aussi par des phénomènes tels que les rêves et les symptômes névrotiques.

On ne peut pas connaitre notre inconscient, contrairement à notre conscience, la connaissance de notre existence et de nos actes.

L’inconscient, c’est par exemple le fait de dire ou faire quelque chose sans savoir vraiment pour quoi, ou encore ne pas comprendre nos rêves.

C'est ce que Freud appelle un « acte maqué » ou un « lapsus ».

Il a dit "L’inconscient est le psychique lui-même et son essentielle réalité.

Sa nature intime nous est aussi inconnue que la réalité du monde extérieur, et la conscience nous renseigne sur lui d’une manière aussi incomplète que nos organes des sens sur le monde extérieur." Pour lui, c’est la psychanalyse qui peut nous faire comprendre l’inconscient, lui-même retenue pas le ‘’sur moi’’.

Le Surmoi représente une intériorisation des interdits parentaux, une puissance interdictrice dont le Moi est obligée de tenir compte.

L’être humain subit durant son enfance, une longue dépendance qu’exprime le Surmoi.

Le surmoi est cette voix en nous qui dit “il ne faut pas”, une sorte de loi morale qui agit sur nous sans comprendre son origine.

Le « sur-moi » nous empêche de connaître notre inconscient.

C’est pour cela que la connaissance de soi résulte essentiellement de la concordance entre conscience de soi et inconscient.

1- Introspection La connaissance de soi peut passer par une recherche intérieure de l'individu, appelée introspection.

Ce moyen consiste à avoir un aspect critique, à pouvoir prendre du recul sur sa personne et ainsi analyser sa propre existence.

L'homme peut donc prendre conscience de ce qu'il est réellement et se connaître extérieurement, comme l'énonce Hegel : "se reconnaître lui-même dans la forme des choses" ou encore :" l'homme prend conscience de qui il est, précisément, tous les moments de son esprit".

Le sujet va donc se concentrer sur ce qu’il pense, ce qu’il ressent, ce qu’il se demande, sur lui-même.

Il est possible également de se connaitre en analysant ses actes, dans des situations « inhabituelles » par exemple, afin de constater nos réactions et nos comportements quand nous sommes réellement nous.

La contrainte est de ne pas aller trop loin dans l’analyse de soi car l’individu pourrait confondre ce qu’il est vraiment avec ce qu’il pense être suite à son analyse.

Il existe donc diverses manières de se comprendre seul, dans une introspection ou à travers ses actes.

2- Autrui Il existe également un autre moyen de connaissance de soi, c’est autrui, la relation avec les autres.

Les personnes qui nous entourent ont une autre vison de nous, une vision extérieure.

Il faut se situer par rapport aux autres pour découvrir différentes facettes de nous.

Sarte a dit "Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même".

La présence d’autrui m’oblige à me voir comme un objet et à me juger (et à éprouver par exemple de la honte).

Le rapport à autrui peut prendre la forme d'un dialogue qui nous permet de préciser nos propres sentiments ou opinions.

Si l'opinion d'autrui s'oppose à la nôtre, nous sommes amenés à trouver de nouveaux arguments pour la défendre, nous pouvons alors nous rendre compte de la faiblesse de notre pensée.

Le rapport à autrui peut prendre une forme silencieuse, il s'agit alors d'un rapport d'observation et le regard d'autrui sur moi est ressenti comme pouvant devenir critique.

Ensuite le corps humain est capable de montrer de nombreuses réactions, ces réactions sont visibles physiquement pas les autres individus, par exemple des expressions du visage.

Ces réactions révèlent donc différents sentiments de l’individu que lui-même ne connaissait peut être pas.

Les autres nous aident à nous connaître également par certaines de nos actions ou comportements, certains peuvent nous faire découvrir notre caractère.

Par exemple la façon de s’habiller, ou bien de parler, si celles-ci sont plutôt discrètes, conformes aux autres, ou plutôt différente des autres, de sorte à se démarquer.

Sartre à définit cette situation en disant : " je reconnais que je suis comme autrui me voit ‘’.

L’utilisation d’un Médiateur est un moyen nécessaire pour se connaître.

Ici le médiateur est autrui, il nous aide à nous approprier une image car c’est lui qui nous caractérise, nous critique ou nous observe.

L’introspection et les gens qui nous entourent nous aident à accéder à la connaissance de soi, mais il peut y avoir des limites à cette connaissance.

III) Limites 2- Limites de l’introspection Autre limite de la connaissance de soi, c’est l’introspection et surtout ses limites.

On rappelle que ce moyen. »

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