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Peut on se connaitre soi même ?

Publié le 09/01/2012

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Connaitre c’est savoir, avoir la notion de, être informé de. Soi-même c’est le redoublement qui affirme à la fois l’assomption et la fonction de soi. La solitude est l’état d’une personne seule. La conscience est sans doute ce qui distingue l’homme des êtres vivants. C’est le propre de l’homme. La conscience de soi est la faculté par laquelle l'homme est capable de ce rapporté à soi-même, à être présent à soi, c’est-à-dire qu’il a accès à son intériorité. On pourrait donc admettre que la conscience que l'on prend de soi-même équivaut à une connaissance de soi. Or, s'il est sûr que la conscience permet de savoir que l'on est, il n'est pas assuré qu'elle favorise nécessairement la connaissance de ce que l'on est. Le fait d'être conscient d’être induit-il le fait de se connaître soi-même ? Dans un premier temps, nous examinerons si d’être conscient que l’on est c’est ce connaitre ; nous montrerons ensuite que nous n’avons pas un avis toujours objective sur nous-même; enfin, nous nous demanderons si la découverte de Freud (l’inconscient et la psychanalyse) entraine une meilleure rend une meilleure connaissance de soi.

« je suis à la fois acteur et spectateur de moi-même et dans cette situation l'amour -propre interfèr e.

Sans m’en rendre compte je peux alors penser que je suis comme j’aimerais être et non comme je suis réellement.

Je me mens alors à moi -même et je ne me connais plus vraiment.

Si je pouvais me connaitre moi -même cela signifierait que je me possède de façon définitive ce qui n’est pas possible car on est en perpétuel changement.

L’introspection à ses limites car je ne peux pas m’identifier seul.

Je crée en m’examinant, un faux- jugement qui interfère dans la connaissance de ce que je suis réellement.

Comm ent pourrais -je prendre suffisamment de distance pour me considérer telle que je suis et non tel que j’aimerais paraitre ? Freud a été plus loin encore dans ce travail de la conscience comme instrument de connaissance de soi grâce à son étude sur Elisabe th.

Il a montré que la conscience été la partie émergé de la vie, de la conscience mentale, en dessous des représentations conscientes il existe donc des représentations inconscientes.

Autrement dit la conscience est déterminée par l’inconscient.

L’idée d’ inconscient est une hypothèse ce qui veut dire que l’on ne peut pas observer directement l’inconscient, on ne peut qu’en déduire ses effets.

Ses effets prennent sens et deviennent compréhensibles quand on formule l’hypothèse.

(ex : maladies mentales, les r êves, lapsus, actes manqués …) Freud en arrive à cette hypothèse quand il travaille sur le problème de l’hystérie.

Il formule l’hypothèse de l’inconscient pour répondre à ce problème.

Le cas d’Elisabeth est que la jeune femme à un désir inavoué car il est co ntradictoire avec les normes sociales et morales.

Ce désir est un conflit interne qui amène à ces symptômes.

Il y a une contradiction avec l’image consciente que le sujet ce fait de lui, l’inconscient ensemble alors des représentations de ces désir et Elis abeth active un processus de refoulement.

Freud utilise alors la méthode de la psychanalyse qui comprend la parole, la libre association.

Autrement dit, nous sommes conscients de subir les déterminations de notre inconscient mais ce que nous percevons n’es t qu’une partie de notre vie mentale.

Cela ne suffit donc pas à délivrer une connaissance de soi.

La conscience qui est réformée par Freud puisqu’il découvre que nous avons également un inconscient met en avant une connaissance de soi partielle mais lucide.

Nous devenons plus lucides sur nous -mêmes parce que nous parvenons à mettre à jour les déterminations qui pèsent sur nous, y compris sur notre conscience.

Cela remet ainsi en cause la transparence de soi qui constituer le cogito selon Descartes.

Nous par venons à réformer notre conscience et à la libérer partiellement des illusions que nous nous faisions.

L’hypothèse de l’inconscient remet alors en cause la conception de l’homme maitre de lui -même grâce à la conscience.

Donc nous ne sommes pas tous ce que nous avons conscience d’être, nous sommes agi s par des motifs qui nous échappes.

Il s’agit d’une rupture radicale avec la conception de sujet de Descartes qui identifiait conscience et pensée.

Si quand je suis seul je peux réfléchir à ce que je suis et à ce que je pense ce n’est pas pour autant que je me connais.

D’après Descartes ce que nous croyons connaitre n’est peut-être qu’une croyance et non pas une vérité (méditations métaphysiques).

Car si je me connaissais réellement cela voudrait dire que je p ourrais me posséder de façon définitive, or mon être est en perpétuelle changement.

Selon nos choix, nous changeons en permanence le cours de notre existence.

De plus la solitude ne fait qu’amplifier une idée précise de ce que l’on pense être.

Je ne peux donc jamais vraiment avoir une connaissance exacte de moi -même.. »

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