Peut-On Vivre Sans Les Autres?
Publié le 05/12/2010
Extrait du document
→ autrui → perception → société → langage → culture → sujet → société → liberté Intro: Claudel (dans l'animal) raconte l'histoire d'un solitaire donc la bascule tout d'un coup, son train-train habituel est soudainement rompu par une image au JT. Tout le bel ordre se déglingue progressivement. C'est l'histoire d'un homme qui a oublié qu'il y a des autres alors qu'il les côtoie tous les jours. Nous avons ici un personnage solipsiste et auto suffisant : autarcie. Cette existence paraît absurde (différent de gratuit) La prise de conscience de l'autre se fait par l'expérience de la souffrance, pas la sienne, celle d'autrui, celle d'un inconnu. Cette homme fait l'expérience de la pitié, il va ressentir. Quelque chose est venu rompre la solitude du personnage malgré lui et accidentellement. Il vivait bien au milieu des autres sans vivre avec eux. Les autres ne sont que des objets dans son décor quotidien.
«
Conséquence 2: Robinson finit par douter de l'existence même des choses personne n'est là pour confirmerl'existence du monde autour de lui (Rêve?)
Conséquence 3: Robinson doute, pour finir, de sa propre existence: il s'oublie en tant que sujet, sa personnalitééclate, il perd son identité
La perte d'autrui entraîne la perte de la perception du monde qui entraîne elle même la perte de mon rapport àl'extériorité qui entraîne le replie sur soi.
Une vie repliée sur elle même se vide de tout contenu.
On voit alorsapparaître le rôle fondamental dans la conscience de soi.
Sans lui, je peux pas exister en tant que conscience.
C/ Autrui: condition de l'existence et de la connaissance de soi.
Pour Sartre, quand un sujet commence à dire ''je'', il se comprend comme sujet et en même temps, il découvre qu'ily a d'autre sujet qui ne sont pas lui.
Le regard de l'autre sur nous peut être négatif donc on pourrait penser quenous avons pas besoin des autres pour avoir un avis sur nous même mais si le sujet est totalement fermé sur luimême, il ne peut pas avoir de certitudes de ce qu'il avance.
{text:soft-page-break} Le regard d'autrui estnécessaire.
« Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi même » - Sartre
Autrui est nécessaire pour moi de deux manières:
d'abord, sans lui, je n'ai pas d'existence réelle; j'ai besoin de reconnaissance
d'autre part, autrui rend possible la connaissance que j'ai de moi.
C'est autrui qui me consiste, me donne monessence
le problème qui se pose lorsqu'autrui me regarde et me juge c'est qu'il risque de m'enfermer dans des étiquettes.Que les étiquettes soient positives ou négatives; se sont toujours des prisons potentielles.
Le fait de se faireenfermer dans des étiquettes est une néantisation puisque je suis figée comme mort je ne peux plus m'inventer,être quelqu'un d'autre.
La liberté peut être un dialogue avec l'autre et une reconnaissance mutuelle on se sent sujet libre quand un sujetlibre nous regarde.
Les consciences sont en relation constantes les unes avec les autres.
Je ne fais jamais sans l'autre.
Mais commentdécidons-nous de ce qu'est l'autre? par les jugements et par ce que je suis puisque je vais influencer sur les autres
L'être pour soi n'est pas un être fermé sur lui même, c'est aussi un être pour autrui donc autrui est nécessaire: il est''condition de mon existence''.
Il faut donc faire avec autrui et ce n'est pas un simple objet pour lui.
La solitude estdonc impossible et ce serait même la pire des punitions.
Dans l'antiquité, l'ostracisme était la peine la plus dure, pireque la mort parce que pour les Grecs de l'antiquité, on est un homme parmi les hommes.
Le problème est cette relation d'appartenance, quand j'appartiens à une cité; j'exclue les autres de la cité et jem'exclue d'autres groupes donc c'est une sorte de barrière entre nous et les autres.
Comment reconnaître lesautres? Comment accepter leur existence et comment les respecter?
Contre cette division, il y aura le cosmopolitisme je suis citoyen du monde (stoïcisme)
II/ La difficile reconnaissance
A/ l'étranger, le sauvage, le barbare
Etranger: l'autre dans son altérité accent sur la différence
celui qui n'est pas comme nous, qui ne nous ressemble pas Jugement de valeur
Sauvage: Etymologiquement: celui qui vient de la forêt
Celui qui n'est pas civilisé resté proche de la nature
Barbare: Celui qui ne parle pas grec mais dont le dialecte ressemble aux chants des oiseaux jugement de valeur.
Claude Levy Strauss commence à dire qu'habituellement, l'autre culture est vu comme une monstruosité.
Il y a unrefus de l'autre dans sa diversité.
La notion d'humanité date du 18è siècle et n'a de sens que pour les occidentaux.Claude Levy Strauss met en question cette idée d'humanité.
Penser qu'il y a une humanité une et universelle c'estoublier qu'il y a aussi une diversité des cultures, une pluralité.
Claude Levy Strauss critique l'idée de « civilisationmondiale » car elle consiste à mettre toutes les idées sur un même schéma.
B/ Du racisme au racialisme.
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