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Peut-on vouloir ce que l'on ne désire pas ?

Publié le 17/01/2022

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On peut finalement considérer la volonté comme une espèce de désir, c'est-à-dire comme le désir dont la satisfaction dépend de nous. Problématique:La volonté se distingue-t-elle seulement du désir par le recours à la délibération? N'y a-t-il pas un désir secret caché derrière toute décision apparemment volontaire? Il pourrait aussi y avoir inversement une complicité de la volonté à l'égard du désir. Analyse du sujet BIEN LIRE LA QUESTION* Il existe toujours une ambiguïté dans la locution " peut-on ". Elle peut en effet signifier deux choses : avons-nous la capacité, le pouvoir, la puissance de faire telle ou telle chose, et d'autre part avons-nous le droit, ou le devoir, de faire telle ou telle chose. Nous verrons que cette ambiguïté peut jouer un rôle important, dans la mesure où il est question ici de volonté et qu'une telle idée peut contenir la même nuance entre le droit et le fait.* D'autre part, la question tend à opposer deux termes qui, dans le langage courant, sont souvent proches : vouloir et désirer. Les deux termes impliquent une tendance vers un objet ou une action. Il faut donc trouver des raisons suffisantes pour distinguer ces deux formes de tendance.

Soit pour des motifs conscients, soit pour des motifs inconscients, il se peut que la volonté vise des buts qui ne sont pas déterminés par le désir. Elle est libre de préférer la vertu au plaisir. Mais, je ne peux vouloir que ce que je désire. Si je nie cette évidence, je me retrouve dans l'incapacité de définir la volonté. Il est absurde de dire que je veux vouloir. Je désire d'abord et veux ensuite.

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