Peut-on vouloir le mal ?

« nations marquées à jamais par ces conflits ensanglantés.

Si donc il est vrai qu'il œuvrait à ce qu'il croyait être le bien, il ne faut pas imputer l'horreur totalitaire à une volonté délibérée du mal, mais à une terrifiante méprise sur le sens du bien commun.

Le tyran, ne fait pas le mal par le goût du mal, mais par amour du bi en.

L'homme n'est mauvais ni dans se qu'il définit comme un être naturel à part entière: la sensibilité ni dans ce qui l'arrache à l'ordre exclusivement naturel et rend possible la morale et le droit à savoir la raison pratique et la liberté qu'elle post ule.

L'homme est contrôlé par des pulsions des appétits naturels.

Mais la sensibilité en tant que telle est innocente, elle est extérieure à la moralité.

Mais l'homme n'est pas un animal, il n'est pas déterminé par les lois de la nature comme un lion.

Il a cette possibilité de se déterminer, il peut se rendre coupable ou non de vouloir ou non le mal.

La nature ou la sensibilité ne peut donc pas être coupable du penchant pour le mal, seule une liberté peut l'être.

Or l'homme n'est pas un être démoniaque, l'i dée existe des monstres par nature, des êtres habités par le diable comme on aimerai bien le penser pour les personnages comme Hitler, est rassurante mais fausse.

Alors comment comprendre qu'un être qui n'est ni un animal, ni un diable puisse se rendre cou pable de méchanceté ? Si la raison est le pouvoir de déterminer la volonté par la loi morale, cela n'est possible qu'en se rendant indépendant de ses pulsions naturelles, en particulier de celle de l'amour de soi qui pousse chaque individu à tendre à la sa tisfaction de ses désirs.

L'homme à souvent tendance à préférer venir à ses fins par n'importe quels moyens, notamment par le mal, par simple amour de soi, ainsi il tend à en oublier les lois morales.

L'homme est de fait, à préférer ce qui le rendrait heur eux à ce qui le rendrait moral.

Dès lors d'un conflit, il est porté à sacrifier la loi morale -celle qui nous empêche -à l'accomplissement de son désir.

Le problème était de savoir si l'on pouvait vouloir le mal.

Il semble que mal signifie donc malheur.

Ma is sur Terre, tous les hommes veulent être heureux et s'ils font le mal, c'est moins souvent par volonté délibérée du mal que par aveuglement dû à ses pulsions, à ses passions, à son amour propre.

Il est donc possible d'être heureux tout en étant méchant, et c'est parce qu'ils font du bonheur leur souverain bien, que les hommes sont soumis à devenir diabolique.

Donc vouloir le mal, serait naturellement possible, mais la loi morale cherche à nous en empêcher.. »