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Peut-on vouloir le mal?

Publié le 31/01/2020

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Pourtant, l'analyse proposée précédemment reste, pour l'essentiel, vraie.

Celui qui commet une faute, c'est-à-dire qui viole la loi morale, sait bel et bien qu'il commet une faute. Néanmoins, il ne veut pas le mal : il ne pose pas que l'objet de son action, par exemple mentir, devrait être voulu par tout un chacun. En réalité, en violant la loi morale, il considère qu'il fait une exception à cette loi. Par là, alors même qu'il commet une faute, il veut que la loi morale reste la loi morale : il veut donc véritablement le bien.

« C.

La volonté est en effet intrinsèquement liée au bien : éest parce que nous connaissons la loi morale que nous sommes doués d'une volonté.

Par volonté, if ne faut pas entendre simplement la relation décrite précédemment.

Cette analyse ne distinguait pas la volonté du désir.

Mais la volonté désigne la capacité à se déter­ miner à agir librement.

Or, cette liberté est liée à la connaissance de la loi morale.

N'est-ce pas ignorerl'ampleur de notre liberté? -3.

La liberté, c'est la capacité de vouloir le mal A N'est-il pas paradoxal de définir la volonté comme capacité à agir libre­ ment, et de lui refuser en même temps la capacité à vouloir le mal? B.

li semble, en outre, que notre respect de la loi morale n'est pleinement assuré que par notre capacité fondamentale à vouloir Je mal, c'est-à-dire à nier entièrement le commandement de la loi morale, et non simplement à faire une exception à l'égard de la loi morale tout en en reconnaissant la validité.

C.

Alors que nous sommes libres parce que nous connaissons la loi morale, cette liberté n'est complète que parce que nous pouvons vouloir pleinement ce qu'interdit la loi morale.

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