philosophie de la lumière
Publié le 20/01/2013
Extrait du document
«
pQuels sont ces fruits?Q
Nous les avons déjà fait connaître: l'adoucissement des murs, la liberté de
parvenir, la dignité et le respect de la personne humaine, la justice, l'égalité,
la pitié, la miséricorde, la charité, en un mot cette magnifique floraison de
devoirs et de droits, de vertus et de services, véritables fruits de lumière que
l'apôtre saint Paul annonçait comme devant être la production du christianisme (cf.
Ephes.
5,9) et que nous avons montrés, en effet, faisant leur éclosion sous les
soins infatigables de l'Église catholique.
Seulement, avons-nous ajouté, cette
germination, cette fructification, s'est opérée graduellement, de siècle en siècle
comme il convient aux choses et aux institutions d'ici-bas, selon la loi de progrès
qui est la loi même de l'humanité.
Le Christ en apportant la liberté, la douceur,
l'égalité, la fraternité, leur a commandé de mûrir, mais en même temps que le genre
humain mûrirait lui-même.
C'est l'idée mère que nous avons développée, notamment au
premier chapitre du IIème livre et au premier du IIIème.p
Or, lorsque ces fruits du christianisme semblent parvenus à leur maturité, et que
l'âge mûr des nations est arrivé, c'est alors que le philosophisme se présente et
tient ce langage à l'Europe, et par l'Europe au reste du genre humain : il y a
longtemps que le christianisme
vous promet la liberté, vous promet l'égalité et la fraternité.
Il ne vous les
donne jamais ou ne vous en donne que les semblants.
C'est moi qui vous les apporte.
Mangez de mes fruits - et ces fruits étaient les propres fruits du Christ et du
christianisme, mais empoisonnés par le souffle du serpent - et vous serez comme des
dieux, connaissant enfin le bien et le mal.d
Voilà comment le philosophisme ressemblait, en tous points, au premier souffle de
révolte sorti de l'Eden : justement nommé le philosophisme, parce qu'il fut la
révolte de la philosophie contre Jésus- Christ et son Église.
Philosophie veut dire
: amour de la sagesse.
La sagesse des nations de l'Europe, arrivées à leur âge mûr,
se révolte orgueilleusement, et sera frappée de vertige.
Leur philosophie devient
alors le philosophisme.
La philosophie est bonne : le philosophisme, détestable».a
Les deux maximes du philosophisme
«Le but du philosophisme étant la formation d'une société nouvelle et universelle,
de quelle manière s'y prendra-t-il pour détacher les hommes de l'ancienne société
et les attirer dans la sienne? Il y arrivera, surtout à l'aide de deux maximes.
Elles sont célèbres; après un siècle, leur prestige n'a pas diminué»..
»
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