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philosophie : la liberté

Publié le 05/02/2013

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LA LIBERTÉ Introduction : La liberté est une notion souvent confuse et contradictoire. Communément, nous donnons à ce terme soit une signification négative (c'est à dire, on formule en disant qu'elle n'est pas quelque chose), en disant que la liberté, c'est agir sans subir de contraintes, soit une signification positive, en disant que la liberté c'est faire ce qu'il nous plaît. Mais ces premières réponses semblent très insuffisantes car il y a les contraintes physiques, biologiques et sociales, auxquelles nous ne pouvons pas échapper. Et ne faire que ce qui plaît, ce n'est pas être libre mais être esclave du plaisir. Par conséquent, il n'y a pas de liberté absolue. La liberté est toujours relative car elle est déterminée par des causes objectives et à déterminer par des raisons subjectives. La liberté, ce serait donc apprendre à faire ce que l'on veut, ce que l'on a des raisons de faire. Il n'y aurait pas de liberté sans connaissances de la réalité et de nos projets et il n'y aurait pas de liberté en société sans une politique propice à son déploiement. I. Liberté et humanité La perfectibilité. Il n'y a pas de liberté animale car l'animal agit par besoin, par instinct au lieu d'agir par volonté, par intention. (texte « Je ne vois dans tout animal qu'une machine ingénieuse « Rousseau, Discours sur l'origine et les fondements de l'inégalité parmi les hommes, 1ère partie, 1755, Ed. Nathan 1981) Rousseau distingue l'homme de l'animal en développant une pensée dualiste (sépare nettement le physique et le psychique). Première partie : (l.1à16) Du point de vue du corps, la machine animale est comparable à la machine humaine. Mais alors que l'animal n'agit que par instinct l'homme agit librement. Le fonctionnement du corps de l'animal repose sur un mécanisme qui détermine ses actions, alors que le fonctionnement du corps de l'homme repose sur un fonctionnement qui ne détermine pas ses actions. L'animal et l'homme boivent et mangent, mais alors que la nécessité naturelle s'impose à l'animal dans ses actions, l'homme peut s'en écarter, boire et manger ce qu'il désire, n'importe quoi, trop, pas assez. Deuxième partie : (l.17à30) Du point de vue des idées, de l'entendement (faculté de connaître), il n'y a entre l'animal et l'homme, qu'une différence de degré . Par contre, du point de vue de la conscience de la liberté, de la faculté de choisir, de la volonté, il y a entre l'animal et l'homme une différence de nature. L'homme sent qu'il peut choisir accepter ou refuser ce que la nature lui commande, autrement dit, l'animal et l'homme ont des idées communes qui leur viennent des sens (empirisme), mais à la différence de l'animal, l'homme peut affirmer ou refuser ses idées car il a une puissance de vouloir ou de choisir qui lui es propre et qui n'a rien à voir avec la sensibilité, puisqu'il y a en elle «  des actes purement spirituels, dont on n'explique rien par les lois de la mécanique «. L'homme n'a pas seulement un entendement par les lois de la mécanique, il a aussi une âme (quelque chose qui lui permet de penser différemment du corps). Troisième partie : (l.31 à 51) Comme la conscience de la liberté, la volonté, sont des notions difficiles à cerner. Rousseau ajoute une autre différence spécifique incontestable de l'humanité : la perfectibilité. Du point de vue de l'Histoire, l'individu humain et l'ensemble de l'humanité se perfectionne alors qu'il y a une immobilité des individus et des espèces animales. La perfectibilité est une capacité de perfectionnement indéfini qui permet en fonction des circonstances, l'éveil et le développement des autres facultés. Mais c'est une capacité ambiguë car elle signifie que l'homme peut « devenir imbécile « (déchoir physiquement, intellectuellement, par la vieillesse et les accidents et aussi moralement par les vices). Rousseau est pessimiste ? Pour lui la faculté de se perfectionner ne permet pas de prévoir un progrès de l'humanité mais au contraire de penser qu'un progrès peut fréquemment être anéanti . En effet, l'homme est souvent la cause de ses propres malheurs, il devient souvent : « le tyran de lui-même et de la Nature «. ...
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« Troisième partie : (l.31 à 51) Comme la conscience de la liberté, la volonté, sont des notions difficiles à cerner.

Rousseau ajoute une autre différence spécifique incontestable de l'humanité : la perfectibilité.

Du point de vue de l'Histoire, l'individu humain et l'ensemble de l'humanité se perfectionne alors qu'il y a une immobilité des individus et des espèces animales.

La perfectibilité est une capacité de perfectionnement indéfini qui permet en fonction des circonstances, l'éveil et le développement des autres facultés.

Mais c'est une capacité ambiguë car elle signifie que l'homme peut « devenir imbécile » (déchoir physiquement, intellectuellement, par la vieillesse et les accidents et aussi moralement par les vices).

Rousseau est pessimiste ? Pour lui la faculté de se perfectionner ne permet pas de prévoir un progrès de l'humanité mais au contraire de penser qu'un progrès peut fréquemment être anéanti .

En effet, l'homme est souvent la cause de ses propres malheurs, il devient souvent : « le tyran de lui-même et de la Nature ». • Le libre-arbitre.

Traditionnellement on considère qu'il existe en l'homme une volonté absolument non)- déterminée dans ses choix et ses décisions par quelques influences extérieures que ce soit (extérieure à la volonté).

Cette volonté échapperait au déterminisme selon lequel tous les phénomènes dans la nature sont liés entre-eux par des lois et les mêmes causes produisent les même effets.

Cette volonté serait donc une cause première, absolue, c'est à dire une cause non-causée de nos actes.

Elle ne serait pas déterminée par des déterminations extérieures, c'est ce que l'on appelle le libre-arbitre.

Selon Descartes, lorsque je choisis de douter, je découvre l'indépendance absolue de ma volonté, à l'égard de tout ce qui sollicite son adhésion aussi bien les mobiles sensibles (= les besoins, désirs, sentiments, passions) que les motifs intellectuels que lui présente l'entendement. Lettre au père Mesland, 9 février 1645 (Descartes) « Au point que même lorsqu'une raison très évidente nous pousse d'un côté, bien que moralement parlant il soit difficile de faire le contraire, absolument parlant néanmoins nous le pouvons.

Car il nous est toujours permis de nous empêcher de poursuivre un bien qui nous est clairement connu ou d'admettre une vérité évidente pourvu seulement que nous pensions que c'est un bien de témoigner par là de notre libre-arbitre.

» Ici la volonté se présente vraiment comme absolument libre puisqu'il lui est permis de se déterminer indépendamment des exigences de la morale et de la raison.

Elle peut « suivre le pire tout en voyant le meilleur », choisir délibérément le mal pour le mal par provocation pour affirmer son absolue liberté.

Mais pouvons-nous réellement faire n'importe quoi ? Agir gratuitement ? Non seulement la morale condamne un tel libre arbitre, arbitraire et inconséquent, mais même la simple logique car il y a toujours une raison pour se déterminer indépendamment de la raison.

Une volonté libre qui choisirait sans raison serait absurde, contradictoire.

C'est donc la raison qui est déterminante dans les choix de la volonté.

II.

Liberté et connaissance • Les limites du libre-arbitre Descartes reconnaît lui-même qu'il n'y a pas de volonté absolument non-déterminée dans ses choix, que nous ne sommes jamais absolument indifférent car nous ne sommes jamais, comme l'aurait imaginé Burridan, un âne ayant également faim et soif, qui placé à égal distance d'un seau. »

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