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[PHILOSOPHIE-POLITIQUE] ARISTOTE

Publié le 02/03/2011

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Aristote naquit à Stagire, en Thrace. La Macédoine s'empara de la Thrace, mais la famille d'Aristote était bien en cour. Son père était médecin du roi Philippe. Aristote arriva à l'école de Platon alors que celui-ci était dans sa soixante et unième année. Il devint l'élève préféré du maître qui l'appelait « le liseur «. Cependant, à la mort de Platon, vingt ans plus tard, Aristote s'était déjà montré dissident et ce fut Speusippe qui prit la tête de l'Académie. Aristote fut le précepteur d'Alexandre le Grand dès que celui-ci eut treize ans. L'amitié de Philippe, roi de Macédoine, et de son fils Alexandre, permit à Aristote d'avoir les moyens matériels de constituer le plus grand laboratoire de l'Antiquité. Sur l'ordre du roi, tous les pêcheurs, oiseleurs, chasseurs, herboristes devaient envoyer des échantillons de leurs prises à Aristote qui entreprit la constitution d'une encyclopédie scientifique.    Vers la fin de 335 av. J.-C., à cinquante ans, Aristote fonde le Lycée, du nom du lieu choisi pour son école, près d'un bois dédié à Apollon Lycien. Un promenoir y attenait. De là, le nom des élèves : les péripatéticiens (de péripatos, le promenoir). Ses dernières années sont assombries par les luttes politiques. Le parti national qui reprend le pouvoir à Athènes lui tient rigueur de l'amitié d'Alexandre ; il s'exile à l'île d'Eubée avec son fils Nicomaque ; il meurt la même année que Démosthène, en 322.

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« conçu par Aristote sur le type biologique, lui semble être un effort d'adaptation, de réalisation d'un équilibre idéal,épanouissement de l'individu.

Nous disons encore aujourd'hui « la forme », au sens sportif de « la bonne forme » ou« la pleine forme » par exemple, pour signifier la complète actualisation de toutes nos puissances.

L' « acte » prenddonc un sens plus précis : l'individu, par son effort pour être en pleine forme, cherche à réaliser son optimum destabilité, d'efficacité et d'être, qu'il porte en lui comme puissance.

Lorsqu'il l'aura réalisé, il sera « en acte ».

Cet «acte » idéal est inscrit dans la « forme » qui a organisé et qui organise dans ce but ce dont elle dispose «matériellement ».

Aristote en fait l'essentiel de l'individu concret en voie de réalisation et il énonce sa fameusephrase : « La substance, c'est la forme ». DE LÀ RÉSULTE AUSSI LA CONCEPTION ARISTOTÉLICIENNE DE DIEU De même que chaque être se soulève ainsi vers sa propre perfection, l'ensemble de l'évolution marque une ascensiongénérale du monde vers une réalisation de la fin suprême, qui est Dieu.

Le devenir universel est, historiquementparlant, une tentative de plus en plus réussie, de réaliser la « forme » idéale de l'être.

On voit bien ici pourquoiAristote accorde tant d'importance à la notion de « cause finale ». Ce Dieu lui-même, Aristote l'a conçu d'une manière extrêmement originale, et qui peut, aux yeux des modernes,passer pour paradoxale : D'abord il est acte pur : c'est-à-dire qu'il n'y a plus rien en lui qui soit en puissance ou inachevé ou virtuel.

Il est laperfection absolue. Il est le moteur du monde puisque c'est vers lui que tendent tous les êtres. Il est un moteur immobile car lui-même ne peut ni changer ni se mouvoir, étant l'absolue perfection. Il est une Intelligence, une Pensée, car la pensée est ce que nous connaissons de plus parfait et c'est le seulattribut qui puisse lui appartenir. Mais il ignore le monde : car s'il pensait le monde qui est imparfait (le monde est imparfait puisqu'il est enmouvement) il y aurait en lui de l'imperfection, ce qui est absurde. Il ne pense donc que lui-même, puisqu'il ne peut penser que le parfait.

Il est donc éternellement la pensée-de-lui-même, ou, comme dit Aristote, x la Pensée de la Pensée ». Comment agit-il sur ce monde qu'il ne connaît pas ? Il le meut uniquement par son attrait, « à la façon du désirable».

Il est le modèle absolu que tout être tend à imiter, la fin suprême.

En effet, un être admiré influe sur celui quil'admire, même sans le connaître.

Si cela est vrai pour les hommes, combien plus vrai cela sera-t-il pour leSuprêmement admirable, pour la Perfection absolue, Dieu ? L'univers entier est comme aimanté vers lui. LES IDÉES POLITIQUES Aristote dans sa Politique reproche à Platon d'avoir oublié l'individu concret dans sa conception politique.

La valeur-en-soi de la cité parfaite n'est pas une valeur ; il faut à la cité un objectif (une cause finale) qui ne peut être quemoral.

La vie sociale est la condition de la vie morale, l'organisation de la vie morale.

La politique sera parconséquent d'abord l'étude des conditions par lesquelles ce but peut être atteint.

Elle doit en multipliant lesobservations concrètes et les comparaisons entre les gouvernements existants, découvrir les meilleures conditionspossibles et les excès à éviter (tels que tyrannie, anarchie, extension du commerce extérieur, etc.). L'homme étant un « animal politique », ce ne sont pas les individus qui doivent transformer l'Etat selon leurs désirs,c'est au contraire l'Etat qui, par l'éducation et les lois, formera les individus en les obligeant à réaliser la vie morale.Il y aura donc autant de formes de l'Etat qu'il y a de peuples, de régions, de situations historiques dont il faut tenircompte.

A ce sujet, par exemple, la famille, la propriété, les inégalités, l'esclavage sont des données naturelles qu'ilfaut accepter.

L' « équilibre » de l'Etat est dans une juste pondération des trois pouvoirs (le pouvoir délibératif, lepouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire) et dans la participation des citoyens (ce rôle étant réservé à ceux qui ontdes ressources et qui pourraient avoir une fonction publique, ce qui exclut la démocratie). LA MORALE D'ARISTOTE La moralité, pour l'âme humaine, consiste à passer de la puissance à l'acte.

La morale d'Aristote, exposéenotamment dans l'Ethique à Nicomaque, est une morale du bonheur (eudêmonia). Place de la morale : Dans la Métaphysique, Aristote classe ainsi les sciences : Sciences théorétiques (physique, d'oùmathématiques ; théologie).

— Sciences pratiques (politique, d'où morale, et économie).

— Sciences poétiques. La morale est donc définie comme une « science pratique » en rapport avec la politique (ou science de la cité et dela vie publique). Les principes directeurs de la morale sont au nombre de deux :. »

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