Devoir de Philosophie

Platon, L'apologie de Socrate, paragraphe XXa

Publié le 16/04/2009

Extrait du document

platon
«Nul en effet ne sait ce qu'est la mort, ni si par hasard elle n'est pas pour l'homme le plus grand des biens ; mais on la redoute comme si on ne savait pertinemment qu'elle est le plus grand des maux. Comment ne pas voir la cette ignorance qu'il faut stigmatiser, celle qui consiste à croire que l'on sait ce que l'on ne sait pas ? Ensuite en ce qui me concerne, MM., Voici probablement en quoi je me distincts sur ce point de la plupart des autres hommes : si je devais me prétendre plus savant qu'un autre en quelque chose, ce serait ceci que, n'en sachant pas assez sur ce qui advient dans l'Hadès, j'ai bien conscience aussi de ne pas le savoir. Mes commettre une injustice et désobéir un meilleur que soi, dieu ou homme, cela je sais que c'est mauvais et honteux. Jamais donc je ne redouterai ni ne fuirai ce qui, sait-on jamais, et peut-être un bien, avant un mal dont je sais qu'il est un mal.» Platon, L'apologie de Socrate, paragraphe 20a

La mort est-elle le pire des maux. Où il y a-t-il des choses qui valent que l’on risque sa vie pour elles. La thèse de Socrate c’est que la mort n’est pas le pire des maux et que l’on ne doit pas la craindre.    Explication : affirmation catégorique, refus de l’ignorance de la mort pour tout le monde. Elle n’est pas justifié mais est évidente. La suite formule une superposition étonnante et si la mort était la meilleure des choses.  Cette superposition est d’abord purement logique car ne sachant rien sur la mort, on ne peut rien prouver contre cette hypothèse.  Socrate mentionne cette hypothèse pour prendre le contrepied de la croyance habituelle faisant de la mort un mal. On peut penser qu’il y a un sous-entendu religieux avec l’affirmation d’une vie après la mort dans l’au-delà. Le débat devient alors c’est après mort est elle heureuse ou malheureuse car il n’y a pas de jugement dernier dans le polythéisme. Mais on est pas obligé d’adopter le point de vue de l’époque car on peut toujours se demander philosophiquement si la vie vaux mieux avec ou sans la mort.  

Liens utiles