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Plutarque: Pourquoi selon l’auteur, la dévalorisation des bêtes ne peut pas être soutenue ?

Publié le 06/04/2021

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1G04 HUMANITÉS. LITTÉRATURE. PHILOSOPHIE. Pourquoi selon l’auteur, la dévalorisation des bêtes ne peut pas être soutenue ? Construire au moins 3 paragraphes de 10 lignes en s’appuyant sur des citations précises du texte que vous commenterez. Né en Grèce, vers 46 et mort vers 125, notre auteur est un philosophe et moraliste majeur de la Rome antique. Plutarque fait partie du mouvement philosophique du néoplatonisme, qui est une doctrine philosophique. Il a influencé plusieurs domaines comme la politique, la sociologie et les sciences, grâce à ses nombreux écrits. Il a défendu plusieurs thèses importantes, en particulier celle du droit des animaux, en y dédiant de nombreuses œuvres morales, où il y fera souvent l’éloge. Dans le texte « Que les bêtes ont l’usage de la raison », qui nous intéresse aujourd’hui, Circé, décrite comme une puissante magicienne et grande Déesse par les auteurs antiques, a transformé plusieurs Grecs en animaux, dont Gryllus, l’un des protagonistes de ce texte. Ulysse, l’un des plus grands héros de la mythologie grecque, exige qu’elle redonne leur apparence humaine à ces grecs. Mais, par la plus grande des surprises, ils ne sont pas consentants à cela, et à partir de là commença un débat prenant et intéressant entre les deux personnages, Ulysse et Gryllus, qui irréfutablement n’ont pas les mêmes idéologies. Nous pouvons donc nous demander pourquoi la dévalorisation des bêtes ne peut pas être soutenue selon Plutar...

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« Compare-leur ta femme qui, pendant que tu fais la guerre, reste tranquillement assise chez elle à son foyer [...] ».

L’auteur en déduit donc que les hommes deviennent courageux et braves par contrainte que les femmes ne le soient pas et il qualifie cela d’un manque de vigueur pour les femmes, comme dans : « Ce que j’ai dit prouve à l’éviden ce que la bravoure n’est pas une qualité naturelle de l’espèce humaine ; car les femmes auraient aussi leur part de vigueur.

Si bien que c’est par la contrainte des lois, sans spontanéité, sans initiative, que vous pratiquez la bravoure.

».

Il ajoute également que, par rapport à cette obligation de posséder la bravoure, les hommes essayent d’éviter et de fuir les problèmes : « C’ est ainsi que j’ai reconnu dans votre courage à tous une lâcheté prudente, et dans votre hardiesse une frayeur habile à éviter un mal par un autre.

».

On peut donc voir que dans ces deux types de relations, celle des animaux est beaucoup plus saine et stable que celle des êtres humains, qui est basée sur une disparité des sexes dans le couple, et un manque de vigueur et de courage important pour ces derniers. Dans un troisième et dernier temps, l’auteur place l’être humain en infériorité à l’animal.

Il en fait même son blâme dans ce texte.

Tout d’abord, Gryllus crée son propre jugement du sujet, lui-même ayant été un homme avant.

Il peut donc se faire son propre avis et le défendre en connaissance de cause.

Lorsqu’il était encore sous l’apparence humaine, Gryllus nous affirme que la richesse l’exaltait : « Moi qui te parle, j'étais jadis, comme tu l'es aujourd’hui, dominé par la soif de l'or.

Il n'y avait pas de possession qui me semblât digne d'être mise en parallèle avec l'or.

L'argent et l'ivoire m'exaltaient aussi.

».

il ne voyait que le bonheur par la puissance que lui procurait le fait d’avoir des choses matérielles de valeur importante.

L’auteur insiste également sur le fait que les êtres humains soient les seuls êtres omnivores, ce qui prouve encore une fois que l’homme est néfaste pour la société et qu’il est égoïste, il s’autorise tout et ne laisse rien aux autres.

Cela nous prouve qu’encore une fois, l’homme a une forte part de cruauté en lui car il ne tue pas pour la survie, comme le font les animaux, il se croit d’ailleurs tout permis : « il ne s'abstient pas ».

On peut donc dire que l’homme est l’être le plus cruel et mesquin, et qu’il ne pense qu’à lui en ayant aucune pitié pour les autres. Pour conclure, Plutarque a su défendre sa thèse et nous convaincre que la dévalorisation des bêtes ne peut être soutenue.

En comparant les valeurs et vertus des animaux à celles des hommes, il nous a montré que les animaux étaient plus intelligents et réfléchis que les hommes, qu’ils étaient plus respectueux des femelles et ne les négligeaient pas.

Au travers du blâme des êtres humains, Plutarque nous a convaincu que l’homme n’a pas à dévaloriser l’animal, car lui-même est plus cruel que tous.

Et comme le dit Condillac, dans sa citation : « Les bêtes comparent, jugent, elles ont des idées et de la mémoire.

», il souligne lui aussi les capacités développées des animaux.. »

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