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Positivisme (analyse et critique de la doctrine)

Publié le 13/02/2016

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Il faut sans doute suivre Kant qui a bien montré que le domaine de la métaphysique se situe hors de portée de la raison, en dehors de l'espace et du temps: les procédures scientifiques de vérification y sont, par conséquent, totalement inopérantes et il n’y a donc plus, dans ce domaine, ni de vrai ni de faux. Il est nécessaire dWabolir le savoir pour laisser place à la croyance». Et pourtant, il est dans la nature de l'esprit humain de s'élancer obstinément vers cette région inaccessible pour y cher-

cher (en vain?) la solution de problèmes inévitables comme ceux de l'existence de Dieu, de l’exercice de la liberté ou de l'immortalité de l'âme individuelle. La métaphysique n'est donc pas inutile, elle correspond à un réel besoin, mais il ne faut pas la voir comme une «science divine», ni même comme une connaissance au sens précis de ce terme: c'est le témoignage d'une inquiétude fondamentale, et proprement humaine, à la racine de toute activité et de toute connaissance.

« L'homme ne peut pas vivre sans s'interroger sur son existence ·~[·]~· Les critiques de la métaphysique négligent le but même de cette recherche qui est, non de s'évader du monde sensible, mais de tenter de l'éc lairer en posant les questions du sens de la vie: D'où viens-je? Que suis-je? Où vais-je? La métaphysique Faire de la quoi y a-t-il quelque est une tendance métaphysique, tc' est chose plutôt que rien?» naturelle de la tchercher le sens connaissance selon Schopenhauer , Le savoir ne suffit La connaissance est «l'homme est un ani- pas, il faut croire toujours soucieuse mal métaphysique >> parce en des valeurs de pouvoir remonter jus- La métaphysique ne qu 'aux principes qui la •Tou te la philosophie est pouvant pas être une fondent.

Ainsi, même si comme un arbre , don t les connaissance, il s'agit racines sont la métaphy - le projet d'une connais- sique.• Ren é Descartes de retrouver , par une sance mét aphysique a autre voie -celle de la toujours échoué, la mé - que l'expé rience méta· raison pratique à l'œuvre taphysique n'est pas une physique est l'expé rie nce dans la morale -les ob· abercation ou un en· d'un être temporel se jets traditionnels de la fantillage de l'esp rit hu -découvrant fini et mor- mé taphys ique (la l iber· main.

La tendance mé· te l alors qu 'il aspire à té , Dieu , l'immortalité) taph ysiq ue traduit , a u l'infinité et à l 'immor · qu i deviennent ainsi ob- contraire, la recherche talité.

Ainsi, la q ues- jets d'une croyance pra· de la satisfaction des tion métaph ysiq ue par tique indispensable à intér êts théoriques les excellence est , co mme qui veut donner un sens plus hauts de la rai· le disa i t Leibniz , celle à sa vie.

son.

du «pourquoi ».

«Pour - La métaphysique , c'es t la recherche indéfiniment recommencée de notre origine et de notre destination.

Et cette recherche est indispensab l e, car elle nou s arrache aux évidences sensibles en ouvrant la perspective d'un autre mond e .. »

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