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Pour être heureux faut-il satisfaire tous ses désirs ?

Publié le 08/01/2013

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Pour être heureux, il ne faut pas être dans l’extrême, c'est-à-dire vouloir satisfaire tous ses désirs ou

ne pas vouloir les satisfaire du tout.

On remarque dans la pièce de théâtre de Molière, L’Avare que le personnage principal est tellement

prêt de ses sous qu’il ne désir rien, ou plutôt son désir le plus profond est de désirer ne rien désirer pour

ne pas dépenser. Comme le dit Rousseau dans La Nouvelle Eloise, « désirer ne pas désirer est encore

un désir «. Donc pour être heureux il faut à la fois combler certains désirs qui sont accessibles mais qui

ne nuisent pas au bonheur, c’est pour cela que la différence entre besoin et désir superflu est très

importante.

Par exemple, une personne ni riche ni pauvre peut très bien être heureuse sans satisfaire tous ses

désirs superflus, par exemple, cette même personne à

le désir d’avoir une nouvelle voiture, mais est-ce qu’elle en a réellement besoin ? Ce désir ne va t’il pas

au contraire être néfaste à son bonheur ?

« Socrate argumente sa thèse par une situation, qui met en scène deux hommes, l’un représente la vie d’ordre et l’autre la vie de dérèglement.

Celle-ci suppose que les deux hommes possèdent chacun un grand nombre de tonneaux.

Les tonneaux de l’un sont sains, remplis de liquides rares pour l’époque (miel, vin, lait et encore bien d’autre denrées liquides), difficile à recueillir et qu’on obtient qu’au terme de maint travaux pénibles.

Mais, au moins, une fois que cet homme a rempli ses tonneaux, il n’a plus a y renverser quoi que ce soit ni à s’occuper d’eux, au contraire quant il pense à ses tonneau, il est tranquille, il représente la vie d’ordre.

L’autre homme, quant à lui, serait aussi capable de se procurer ce genre de denrées, même si elle sont difficiles à recueillir, mais comme ses récipients sont percés et fêlés, il serait forcé de les remplir sans cesse, jour et nuit, en s’infligeant les plus pénibles peines, il représente la vie de dérèglement.

C’est à l’or que Socrate pose une question à Calliclès : « si ces deux hommes représentent chacun une manière de vivre, de laquelle des deux dis-tu qu’elle est la plus heureuse ? Est -ce la vie de l’homme déréglé ou celle de l’homme tempérant ? ».

Celui-ci lui donna comme réponse que l’homme dont Socrate parle comme représentant de la vie d’ordre, celui qui a fait le plein en lui -même et ses tonneaux n’a aucun plaisir, c’est exactement le type d’existence dont nous parlions précédemment : « il vit comme une pierre », S’il n’a plus de désir, alors il n’éprouve ni joie, ni peine.

A contrario la vie de plaisir est celle où on verse et on reverse autant qu’on peut dans les tonneaux.

C'est-à-dire la vie ou on ne cesse d’avoir des envies, des désirs qu’il faut assouvir sans arrêt pour être heureux, en fait il faut vivre dans la jouissance. Le bonheur est donc lié à la faculté de désirer sans cesse, et pour être heureux, il faut jouir de la vie, mais on peut aussi chercher le bonheur sans assouvir tous ses désirs. Nous ne sommes pas obligé d’assouvir tous nos désirs pour être heureux.

On peut être heureux sans avoir tout ce que l’on désir, sinon on ne pourrait plus rien désirer et être heureux.

Bien sûr il faut satisfaire ses désirs comme la faim, la fatigue...

car ce sont des désirs à part, ils sont vitaux pour notre organisme.

Mais satisfaire ses désirs comme « je voudrai être immensément riche » ou « je voudrai être la plus belle » sont des désirs qui peuvent bien sûr faire le bonheur de certaine personne mais qui sont superflus au bonheur.

Le mythe de Midas est un très bon exemple pour cet argument.

Dans la mythologie grecque Midas est un roi bien que puissant et aisé, cet homme était relativement cupide et stupide.

Un jour un homme totalement ivre s’égara sur les terres de Midas, qui fut ramené au roi.

Or instantanément le roi reconnu Silène, un des plus proche amis de Dionysos, dieu du vin et de la fête.

Midas l’accueilli alors les bras ouvert et lui offrit l’hospitalité.

Dionysos qui cherchait son compagnon de partout, arrive dans sur les terres de Midas, où il retrouva son ami.

Soulagé et heureux il remercia Midas et décida de le récompenser en lui accordant un vœu.

Le roi Midas, passionné par l’argent et l’or, exigea immédiatement que tout ce qu’il touche se transforme en or.

Dionysos tente de prévenir le roi mais celui-ci ne fit attention aux mises en garde. Dionysos accorda donc ce don à Midas.

Fou de bonheur, le roi se précipita sur n’importe quel objet, qui dès son contact se transforma en or.

Il parcourut ainsi l’ensemble de son palais, transformant tout en or tout ce qui était à portée de main. Epuisé par cette folle journée de transformation, Midas est affamé et se mit donc à table.

Il empoigna alors tous les aliments qu’il peut se procurer, mais tout se transforma en or pur.

Il prit sa coupe de vin et but un infect breuvage qui n’était qu’or liquide.

Alors le roi commença à regretter amèrement son vœu.

Il se dit qu’il finira seul, assoiffé et mourant de faim.

Il implora donc Dionysos d’annuler ce vœu, pour cela il serait prêt à tout.

Alors le Dieu lui indiqua que pour annuler ce don, le roi devait se baigner dans le fleuve Pactole et remonter jusqu’à sa source où il se lavera entièrement.

Ainsi le roi se lava entièrement de son don et retrouva une vie normale.

Et depuis ce jour on attribue les richesses du fleuve Pactole (d’où l’expression « toucher le Pactole »). On remarque dans cette légende, que Midas a eu la chance de satisfaire son désir le plus profond :. »

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