Pourquoi certains mythes continuent d'inspirer les créateurs et d'intéresser leur public longtemps a
Publié le 24/03/2005
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MYTHE (gr. muthos)
Gén. Récit fabuleux d'origine populaire, où les différentes forces de la nature sont représentées sous la forme de créatures les personnifiant.
Phi. S'oppose à logos, discours rationnel. En grec, muthos désigne une parole formulée; et plus précisément les mythes sont des discours sacrés. Or, le logos n'est plus simplement la parole : dans la forme, il est démonstration contrairement au muthos qui est narratif; sur le fond, les abstractions du philosophe s'opposent aux puissances divines dont le mythe narre les aventures. Surtout, la magie incantatoire de la parole mythique tranche avec la rigueur rationnelle qui caractérise pour les Grecs l'usage du logos.
TEMPS (lat. tempus, division du temps, période)
Trois sens principaux : 1. le sens le plus ancien mais aussi le plus courant selon lequel le temps se définit comme période qui va d'un événement antérieur à un événement postérieur. Tel est le chronos des Grecs, le temps qui se définit comme une époque, ainsi qu'en attestent les expressions les plus usuelles (tel « le temps des vendanges »), mais aussi le temps t des mathématiciens considéré soit comme la limite inférieure d'une période de plus en plus courte, soit comme l'instant qui la commence ou la clôt; 2. le temps comme changement, mouvement continu par lequel le présent devient passé. Devenir, ce temps fluent est le temps réel que nous vivons par opposition au temps spatialisé de l'horloge et du calendrier, ou solidifié du comptage numérique. Ce temps vécu, Bergson l'appelle la durée ; 3. le temps conçu comme milieu indéfini, analogue à l'espace, où se dérouleraient les événements, soit qu'il existe par lui-même comme le pense Newton, soit qu'il n'existe que dans la pensée ainsi que l'affirment Leibniz et Kant qui le définit comme une forme a priori de la sensibilité.
"État de l'esprit qui adhère fermement à ce qu'il juge être vrai" (J. Lagneau).
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