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Pourquoi fuit-on le mal ?

Publié le 31/12/2005

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1 Signe de l'irrationnel.   Kierkegaard dans le Concept de l'angoisse accompagne le péché d'un sentiment d'angoisse. Or l'angoisse, à la différence de la peur, n'a pas d'objet. Elle provoque la raison, lui fait prendre conscience de ses faiblesses et de ses limites. « Le péché ne relève d'aucune branche de la connaissance » nous dit Kierkegaard. Nous associons le mal au scandale dans la mesure où le scandale est le contraire de l'intelligence. D'autre part la racine grecque du terme scandale tend à le rapprocher du choc, du bouleversement.   3.2 Le mal comme corruption.   Le mal se manifeste par le biais de la volonté.

Le mal se caractérise par son irrationalité, son incompréhensibilité et son absurdité. Il révèle en nous notre finitude et notre corruption. En ce sens la fuite du mal paraît naturelle, elle n’est rien d’autre qu’un réflexe défensif devant ce que nous redoutons. Cependant le mal n’est pas que cela, il est aussi inhérent à la liberté. L’homme est libre, il n’est pas obligé de suivre le bien. La possibilité du mal se trouve alors être la condition de possibilité de la liberté humaine. Le mal n’est plus alors ce que nous fuyons, mais l’indice de ce pouvoir que nous avons d’être au principe de nos actions. Pour répondre à la question concernant les raisons de la fuite du mal nous procéderons en trois étapes. La première tend à mettre en évidence les conséquences néfastes du mal qui expliqueraient notre fuite devant lui. La deuxième décrit la nature de la relation entre le mal et la liberté. Enfin la troisième partie a pour fonction de déterminer si le choix du mal est le prix de la liberté.

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