Pourquoi les intellectuels ?

« compétences spécifiques, techniques.

Ils prennent une position mêlant éthique de professionnel et débat de philosophie politique.Ce changement radical de périmètre de l'intellectuel découle de la place des sciences, de l'économie dans les débats actuels, au détriment des débats citoyensd'autrefois.

Ces débats largement chassés de la scène politique, du fait de la remise en cause dont souffre globalement le politique.

Les risques qui pèsent sur cesintellectuels spécifiques sont qu'ils sont confrontés à des limites qui n'étaient pas celles des intellectuels universels : le risque de s'enfermer dans des conflitscatégoriels sans vision globale, sans stratégie globale, propre de l'intellectuel universel ; le risque de ne pas être suivi dans la mesure où les engagements sont de plusen plus rares dans nos sociétés individualistes. B.

Internet : nouvelle tribune pour les intellectuels ?Roger Somville nous disait qu' « Un intellectuel quel que soit le groupe social auquel il se rattache doit avoir la capacité d'analyser le présent et le passé, doit avoirl'esprit critique doit participer aux mouvements de la société ».Avec l'expansion d'internet on assiste à une explosion des débats sur des sujets divers et variés, du fait d'un contrôle amoindri, ce nouveau moyen de communicationpermet aux gens de s'exprimer librement, sans risque de censure ou alors de censure légère.

Mais cette liberté a des bons et mauvais cotés.

En effet le monopole desgrands débats n'est plus réservé à une élite, chaque personne peut donner son avis, mais cela ne fait pas forcement d'elle un intellectuel.

Il est vrai que l'on peutconstater des prises de positions évidentes concernant un sujet ou un autre, mais malheureusement ces prises de position ne sont pas toujours avisées, ou encoreobjective comme elles doivent l'être.

Cette liberté acquise par ce nouveau moyen de communication permet de donner du crédit à ces pseudos intellectuels, enpropageant leurs idées ils vont s'arroger ce titre.On peut se poser la question si on se dirige vers la mort de l'intellectuel, du fait de cette liberté on constate que tout le monde peut prendre la parole que ce soit de lapersonne lambda, à la personne cultivée, et cela sur n'importe quel sujet.Malgré les époques la définition même de l'intellectuel reste ambigüe, chacun apporte ça propre vision de la chose, mais le mystère plane au dessus de cetteconception.

Faut –il être un fin lettré ou alors faut-il avoir suivi des études poussées pour pouvoir prendre la parole ? Mais ce rôle est-il réservé qu'à une élite ou bientoute personne non spécialiste peut prendre la parole et revendiquer ses idées ?De plus cette fonction de l'intellectuel reste difficile à définir car malgré sa vocation à prendre par à des débats concernant des sujets variés, quel est son rôle ? Doit-ilse placer en tant que contre pouvoirs ou alors se cantonner à simple rôle d'orateur ? Toutes ces questions sont dotées de réponse multiple qui, hier commeaujourd'hui, évolue au fil des sociétés.. »