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Pourquoi philosopher ?

Publié le 11/05/2014

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Philosophie : Quelle est la place de la philosophie dans notre monde ? Est-elle encore utile ? Peut-elle continuer de persister malgré l'avancée fulgurante et la concurrence de la science physique ? Tant de questions se posent sur l'existence de cette science intellectuelle. Malgré tout, la philosophie est encore présente. La philosophie, c'est se poser des questions, discerner des problèmes, chercher à y répondre, sans obtenir de réponses définies. Cette science se retrouve universellement quotidiennement. « Dès que nous commençons à philosopher, nous trouvons que même les choses les plus ordinaires de la vie quotidienne conduisent à des problèmes auxquels nous ne pouvons donner que des réponses très incomplètes » disait Russell (The problems of Philosophy, 1912). Qu'est ce que la liberté ? Puis-je accéder au bonheur ? Pourquoi désirer l'impossible ? Seule la philosophie peut répondre à ces questions. La philosophie aurait alors un but, un savoir et une réponse à nous apporter. Quelle pourrait être la fonction de la philosophie ? Philosopher peut-il nous aider ? Quel est son intérêt ? Tout cela nous entraîne à une question générale, dans quel but philosophons-nous ? Dans un premier temps, nous montrerons que philosopher est un point essentiel pour la compréhension du monde dans lequel nous vivons. Secondement, nous chercherons à montrer que la philosophie est un moyen de sortir de l'ignorance habituelle. Nous conclurons sur le fait que philosopher est un premier pas vers le cheminement de la raison et de la connaissance. Dans cette première partie, nous aborderons le sujet de la philosophie et le monde. En quoi cette science nous permet-elle de comprendre le monde ? La philosophie a un rôle essentiel à jouer pour comprendre et vivre le monde. La philosophie est le point de départ du questionnement et de la réflexion. Elle permet de se poser des questions rationnelles, logiques et utiles. D'un point de vue général, la philosophie permet, premièrement, d'émettre un questionnement sur le monde. Se demander, s'étonner, porter une réflexion, rechercher, sans jamais obtenir de réponses exactes et de vérités exclusives, c'est cela avoir un questionnement sur le monde. Pour parvenir à ce questionnement, ce raisonnement, il faut, avant tout, disposer d'une attitude intellectuelle. Celle-ci, nous permet de vivre et de penser, c'est-à-dire qu'elle nous permet de philosopher. Ce questionnement sur notre monde est un moyen d'essayer de répondre aux grandes questions existentielles : la vie, la mort, le sens de l'existence, la connaissance et la conscience des rapports avec autrui. Cet essaie est une démarche de l'esprit vers le monde, vers le pourquoi du monde. Selon Aristote, « le commencement de toutes les sciences, c'est l'étonnement de ce que les choses sont ce qu'elles sont&nbs...

« Si l’on émet un questionnement, on recherche indubitablement comme finalité, une réponse plus ou moins incertaine ou véridique.

La philosophie à donc pour but d’apporter des réponses plus ou moins exactes.

Tout début de réflexion ou de philosophie se traduit par la complexification de l’existence.

Cette complexification entraîne un doute salvateur et libérateur qui engendre la recherche de réponses.

Cette étude de réponses porte sur des questions que les autres domaines de connaissances ne peuvent accaparer, comme la science physique, le domaine juridique ou encore social.

Que peut-on dire de Dieu ? L’Homme a-t-il une âme ? Est-il conscient et libre ? Seule la philosophie peut nous apporter une portion élémentaire de réponses.

Le philosophe Descartes, est un bon exemple en ce qui concerne cette recherche portée seulement par la philosophie.

A la question : « L’Homme est il un sujet conscient ? », il émet la théorie du cogito cartésien.

Son « cogito ergo sum » (je pense, donc je suis) apporte une réponse rationnelle à sa question, qui n’est ni de l’ordre scientifique, social ou juridique.

De plus, pour apporter une réponse, il faut réfléchir par soi-même et faire abstraction des autres, il faut « se replier sur soi-même, au-dedans de soi » (Husserl, …).

Le philosophe désire tout connaître et apporter, au mieux, des éléments de réponses à sa question. La philosophie peut aussi avoir pour but la recherche d’une universalité et d’une norme.

Mais cette découverte ne doit pas être celle d’une norme stricte qui s’applique universellement et que chacun doit admettre.

Cette découverte doit plutôt se qualifier de norme « ouverte », une règle raisonnable et flexible.

Ainsi, pour Epictète, la recherche et l’usage d’une norme indispensable sont des tâches qui relèvent de la philosophie.

Cette idée de norme paraît essentielle.

Pour philosopher, il faut donc garder son incertitude mais faire usage d’une norme qui soit commune, il faut donc douter pour avancer.

Cette norme faciliterai donc l’accès à la vérité.

Cette norme doit-elle être sociale, juridique ou philosophique ? La philosophie est une science vraie et intellectuelle.

Cette norme devrait alors être d’ordre scientifique.

Cette règle accentue la volonté de comprendre ainsi que d’examiner chaque élément afin de distinguer la vérité du mensonge, il faut donc se distancer de sa propre opinion car « l’opinion de chacun n’est pas suffisante pour déterminer la vérité » (Epictète, Entretiens ).

Pour sortir de sa propre opinion, il faut rechercher et tendre vers l’unité, l’universalité.

Il faut faire de ce que l’on pense un tout, qui est établie dans chaque discipline et qui convient universellement. La philosophie permet de répondre à de nombreuses questions sur l’humanité mais c’est aussi un moyen de sortir de l’ignorance.

En se posant des questions, en faisant abstractions de ce qui est admis, en ne suivant pas le dogmatisme et en se détournant de la science, nous pouvons sortir de l’ignorance du monde.

C’est ce sur quoi nous débâterons dans cette seconde partie.

Très souvent, les réflexions que nous portons se basent sur de simples admissions ou sur un apprentissage, sans penser ou réfléchir précisément à ces acceptations.

Nous ne réfléchissons alors pas par nous même mais nous sommes certains de ce que nous savons.

La certitude n’a pas forcément de valeur et ne nous protège pas de l’erreur.

Or, souvent celui qui est certain, ignore.. »

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