Faut-il philosopher pour être heureux ?

« Pour Cal liclès , être heureux c’est trouver le plaisir par tous les moyens possibles. Cette pensée est mise en avant dans le Gorgias de Platon.

La forme choisi par Platon pour exposer ses idées et généralement le dialogue.

Le discours obtenu par Cal liclès, et d’une radicalité inhabituel et saisissante il prétend tenir un discours de « vérité » car il n’hésite pas à dire publiquement ce que beaucoup pensent tout bas il va même plus loin : pour lui, les valeurs morales ne sont que des conventions très artificielle voulue par la masse des faibles pour se protéger contre les individus fort. Or la nature voudrait que le plus fort domine le plus faible, à l’image de ce qu’on observe dans le règne animal.

Dans cette perspective, la vie n’a pas d’autres sens que la recherche effréné du plaisir.

L’homme fort est heureux, c’est celui qui éprouve de grandes passions et arrive à les assouvir, au mépris des lois et de la morale, celui qui s’accorde la liberté de faire tout ce qu’il veut.

La conception de Socrate est évidemment à l’opposé de ce discours volontairement outré : il s’agit pour Platon de faire comprendre c’est que le bonheur, qui se trouve ailleurs que dans le plaisir dans une vie tempérance et juste, consacré à la recherche de la sagesse. Si l’on prend au sérieux la thèse exprimée par Ca lliclès , il faut en déduire que le bonheur ne peut exister sous une forme durable.

Une vie ne peut se dérouler entièrement dans une satisfaction totale et continue.

Concrètement, il n’y a que des moments de plaisir qui au mieux, sont renouvelé s .

La succession fait durer ce qui, par nature, ne dure pas, car le plaisir est éphémère.

Intense lorsqu’il est nouveau, il se lasse s’il n’est pas renouvelé sous une forme différente : il faut donc « varier les plaisirs ». Ce point de vue est celui de l’hédonisme: la vie est courte, et c’est en profitant du jour présent, sans trop penser au lendemain, qu’on peut se procurer le maximum de bonheur.

Ainsi on peut être tenté de s’adonner au plaisir des sens de façon immodéré et en sacrifiant éventuellement la moralité. Mais le propre du désir et de renaître une fois qu’il est satisfait, quoi que la vie donne aux hommes il leur manquera toujours quelque chose.

C’est pourquoi, dans l e Tr aité de la nature humaine , Hobbes compare la vie à une course ou il y a toujours quelqu’un à dépasser : la vie heureuse n’est pas la tranquillité mais le succès renouvelée de son désir.

Mais le sens de la vie peut-il résider dans cette recherche permanente du désir ? L’estime de soi Nul ne peut être heureux sans s’aimer lui même.

Donc nul ne peux être heureux sans chercher à être respecté et reconnu par le autre.

Philosopher permet donc de s’affirmer comme étant autonome dans ses rapports avec les autres.

En maitrisant nos désirs, dans le sens de valeurs plus rationnelles, condition d’une reconnaissance positive durable par les autres et par soi.

Chacun pour être heureux est alors appelée a se raisonner lui meme et donc a philosopher pour accroitre le sentiment de sa valeur propre qui passe par l’amélioration de sa relation avec les autres.

Question du bonheur centrale chez Platon.

Il tient a démontrer que le bonheur est possible par des voix consolider par la philosophie.

Est-ce que le développement actuelle permet-il le bonheur ? -> critique de la modernité.

I/Certes, la philosophie permet d’être heureux : Stoïcism e Aristote. »