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Pourquoi un sentiment est-il plus difficile à décrire qu'un objet physique ?

Publié le 16/09/2014

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physique

Une première difficulté de la description d'un sentiment concret est sa complexité qui résulte principalement de, l'unité de la vie psychique, bien mise en relief par les psychologues contemporains.

 

Sans doute, tout objet individuel est complexe; il y a tant à dire de lui qu'on n'en peut venir à bout : omne individuum ineffabile. S'ils nous paraissent simples, c'est que nous ne les observons pas dans leur réalité totale, nous considérons de préférence les produits de l'industrie humaine présentant des formes régulières faciles à reconnaître, tels un crayon, un marteau, une pièce do monnaie, une aiguille, c'est la forme qui seule retient notre attention : ou encore nous nous contentons d'en connaître l'usage pratique et l'impression qu'ils font sur nous. S'il nous fallait décrire une motte de terre ou un bloc de rocher, il ne nous serait pas facile d'en donner à nos lecteurs une vision mentale.

physique

« ms PSTCHOLOGŒ Ainsi, les termes affectif~ dtl~ignent clflirernent leur objet, et cet objet est aussi précis que celui du phy,icien.

C'est pourquoi ln de:,:criplion ch·s sentiments ne présente pas de difficulté spéciale.

On pourrait mèmc.

pre­ nant le contre-pied du présupposé qu'implique la question à laquelle nous avons à répondre, dire que la physique nous présente de~ objets plus difficiles it décrire que hl psychologie affective.

De nombre d'entre eux, en effet qu'on songe il la fleur, au germe, etc.

-- on ne pcnÎ.

que donner une idée en termes abstraits indiquant une fonction ou une proprii 1té essentielle.

J.es sentiments, au contraire, gnice à la possibilité de l 'expé­ rience interne, peuvent ôtre caractérisés en peu de mots qui donnent l 'impre~sion du réel et équivalent h une deFcriplion 'fith"lc.

Il n'est donc pas vrai.

si nous prenon~ les termes dans leur neœption générale et non dans leur acception particulière, qu'un sentiment soH.

plus difficile à décrire qu'un objet 11hysique.

Sans doute, l'homme de ln rue sera plus embarras;,:é par la dc~cription de la pilié on de la tendr~se que par celle d'un cheval ou d'une bicyclette.

C'est que, habitné à regar­ der au dehors et à trwiter avec ses semblables de choses mats pages que je vie.us de rédiger est plus difficile à décrire qu'un objet matériel comme mon stylo ou ma montre.

Une première difficulté de la description d'un sentiment concret est sa complexité qui résulte principalement de.l'unité de la vie p::;ychique, bit'n mise en relief par les psychologues contemporains.

Sans doute, tout objet individuel est complexe; il y a tant à dire de lui qu'on n'en peut venir à bout : omne individuum ineffabilo.

S'ils nous paraissent simples, c'est que no-us ne les observons pas dans leur réalité t otalc, nous considfaons de préférence les produits de l'industrie humaine présentant des formes régulières faciles à reconnaître, tels un crayon, un marteau, une pièce de monnaie, une aiguille, c'est la forme. »

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