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Premières manifestations de la Connaissance. - Philosophie de la Raison : les Grecs. - L'humanisme gréco-latin et l'épanouissement du Christianisme

Publié le 22/10/2011

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philosophie

Les grandes synthèses de Platon et d'Aristote vont se répercuter à travers les siècles jusqu'à nos jours. Immédiatement elles provoquèrent un endurcissement rationaliste et quasi matérialiste. Le mécanisme de la raison avait été créé, une terminologie précise établie, un sens concret donné à l'univers. Deux tendances se firent jour en Grèce et dans le monde méditerranéen : les Epicuriens d'une part, et les Stoïciens d'autre part. La Physique épicurienne se présenta sous l'aspect d'une espèce de reviviscence de celle des Ioniens. Elle prend une position de critique d'allure positive et quelque peu scientiste.

philosophie

« Premières manifestations de la Connaissance La tradition primitive.

Les penseurs, improprement appelés pri­ mitifs (ils ne le sont que par rapport à nous ayant eux-mêmes un long passé der­ rière eux), possédaient, en une sorte de sens commun, une tradition dite elle aussi pri­ mitive, Bien des notions, parmi les plus hau­ tes que la raison puisse résoudre, faisaient partie de ce trésor.

Il n'est pas surprenant que ces peuples, à leur stade, aient méconnu ce que nous appelons la spéc ulation philo ­ sophique, puisque les civilisations égyptien­ nes et sémitiques l'ont vraisemblablement ignorée, elles aussi.

Les Egyptiens et les Chaldéens, porteurs d'une très haute cul­ ture intellectuelle et "cientifique (les sa­ vants d'aujourd 'hui en conviennent), n'ont eu que des notions très générales de la spé­ culation philosophique, ces notions étaient d'ailleurs impliquées par leurs religions; Us ne semblent pas; même avoir soumis leurs dogmes scientifiques aux spéculations de la raison, puisqu'ils tenaient ces dogmes d'une tradition sacrée.

Ces peuples possé­ daient des vérités philosophiques par leurs religions, mais non une philosophie pro­ prement dite.

Les Juifs eux-mêmes, au surplus mal doués pour les œuvres de la raison, dédai­ gnaient la philosophie.

Par contre, ils eu­ rent la Loi et les Prophètes et furent le peuple élu de la Révélation.

Les aryens.

Premières spéculations philosophiques.

Au contraire, les civilisations aryennes, d'une façon très variée, ont fait un effort vers la spéculation rationnelle.

Les Perses, avec ZARATHOUSTRA (Zoroastre) ou le Mazdéisme (vm • siècle avant J.-C.) établissent déjà une doctrine systématisant quelques grandes vérités de la Tradition primitive et tentent d'approfondir par la raison le grand problème du Bien et du Mal.

Cet effort se résout en un dualisme qui admet deux principes co é ternels et in­ créés le Principe du Bien (Ormuzd) et le Prin~ipe du Mal (Ahriman).

Ahriman s'iden- tifie avec l'Ange rebelle de la Tradition.

primitive (et au Diable) avec cette diffé­ rence qu'il est l'égal de Dieu.

Dans l'Inde (xn• siècle av.

J.-C.), quand le Védisme, inspiré du Rig-Véda, forme re· ligieuse à tendance panthéiste, apparut in­ capable de satisfaire aux exigences intel· lectuelles et sociales, d'une civilisation plus avancée, il se constitua une nou­ velle doctrine, le Brahmanisme, la· quelle peut être proprement appelée une philosophie, et même une métaphysique .

Cette philosoph4e , toutefois, resta étrange­ ment confondue avec la religion.

Elle est contenue dans des livres appel és upanis· hads, diffusés par les prêtres.

Le brahma­ nisme semble avoir réalisé le règne social du Philosophe-Prêtre et de la Science-Re­ ligion qui sera, nous le verrons, le rêve de certains penseur ·s du XIX" siècle en Occi ­ dent, avec cette nuance que le Brahmanisme avait pour objet une science humaine di­ vinisée, celle des ré alit é s suprêmes, la sa­ gesse de l'homme proprement dite, tandi s que la c science positive :t voulait divini ­ ser la science des phénomènes .

La philosophie chinoise.

La phllooophie chinoise est articulée avec LAo·TBJro; ce dernier naquit en 604 avant J.·O ., Il a 'eet Inspiré du livre le plus ancien, le YI·KING, lequel se compose de 64 symboles graphiques (hexagrammes ou tétragrammes doublee) ordonnés selon divers agence · menta mécaniques qui peuvent faire penser aux easala d'algèbre idéographiques tentée plua tard par RAYMOND LULLII, en Occident.

Lao-Tseu s'est heurté au même problème : corn· ment l'Absolu qui se suffit entièrement à lul·même peut·il agir et ae manifester ? Or, le Y I·King admet deux a!IP8Cta de la Per fection absolue ou Principe uni· que : Khùn, source Immobile et inconnalseable, et Khouen, activité connaiaaable, manifestant éternellement la Perfection, en une évolution spirique sans fln.

Noua y voyona là une aorte de Panthéisme évolutionnlate .

O'eat cette conception qui conatltue le fondement du s y stè me de Lao·Tseu (le Taoiame) auquel Il ajoute l 'ésotérisme et l'ascèse.

O'eet par le Tao (la voie), terme et moyen éternel de l'é v olution que paasent toutes choaee pour atteindre au Non · aglr suprême où les choses sont réintégrées dans le Non·être identifié au Principe de toute activité.

Ascèse par le détachement dea richesses, dea pao· sions, d.; monde sensible , le Taoisme est aussi un éaoté· rlame par le recours à une vie secrète hermétique, pour sol seul (recours à l'opium) ou pour un cercle très restreint d'Initiés (à noter qu'au XII• siècle de notre ère, Touou·m reprendra la doctrine de Lao·Taeu .

eJ! y Introduisant une noti on de dualité de principes qui rappelle la dualité d'Arlotote de Matière et Forme).

Environ 600 av.

J ..

o., KuNG· FU·TBSU (Oonfuclua) pré· conisera une sagesse moyenne et pratique, accesaible à toua.

Il néglige toute question première et se contente d'une morale purement hum a ine, sociale et même terre­ à·terre.

Suivre en tout une vole moyenne , sana intent ion déterminée, oana passion, ne rien rejeter par antipa ·. »

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