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Puis-je affirmer « je pense ce que je veux » ?

Publié le 27/02/2022

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religion

« Dissertation philosophie : Puis-je affirmer « je pense ce que je veux » ? Il semble évident de nous définir comme les principaux dirigeants de notre pensée puisqu’elle fait partie de notre être, elle est donc présente à chacun de nous sans que d’autre en ait la connaissance de ce qu’elle constitue.

Cette pensée est donc personnelle et secrète puisqu’elle se produit à l’intérieur de nous.

Mais elle n’est pas pour autant une intelligence autodidacte puisqu’elle se rattache à notre corps, à notre cerveau, à notre psychologie.

Par conséquent l’action de penser est possible seulement lors de la vie, lors de l’existence de l’homme car à la mort de celui-ci aucune pensée ne s’en sort.

Nous pouvons alors nous considérer comme le seule maître de notre pensée et donc par la suite commanditer chaque aspect, chaque idée de cette dernière.

Le fait de penser ce que l’on veut se définie également par la liberté de pensée ; une loi fondamentale qui s’applique dans certaines sociétés mais malheureusement pas dans toutes. Mais, la pensée ne serait-elle pas contrôlée seulement par l’être qui l’a constitue mais aussi par d’autres facteurs comme la société, le milieu social ou bien même la religion ? Sommes nous soumis de façon inconsciente à l’influence du milieu social ? Il est tout à fait légitime de s’interroger sur l’impact que peut avoir la société dans laquelle on vit.

Les différentes dictatures qui ont traversées l’Histoire peuvent parfaitement illustrer cette réalité.

La manipulation de l’État affecte également la conscience de chacun, pour se faire l’État utilise à mauvais escient l’information médiatique et nous conditionne volontairement par le biais de la publicité, du cinéma, de la musique… Ces conditionnements ont donc pour conséquences de restreindre notre liberté, de nous réduire à des esclaves soumis à l’influence externe et à la manipulation de l’État. On se demandera donc si nous sommes capables d’être le libre arbitre de notre pensée ce qui garantira que nous pensons réellement ce que nous voulons ou bien au contraire, si nous sommes contraints d’obéir aux restrictions que nous impose la société et si nous sommes également influencés, voir conditionnés. Pour répondre à cette question, nous allons montrer premièrement que l’homme a été doté de cette faculté de pensée, et qu’il est donc libre de s’en servir à sa juste valeur dans le but de détenir sa propre vérité.

Puis nous verrons a quel point la société, l’environnement qui l’entoure, l’autorité qui le domine peuvent influencer sa pensée et l’empêcher d’agir et de penser par luimême. Dans un premier temps nous mettrons en évidence que l’Homme est suffisamment libre pour penser ce qu’il veut, pour avoir du pouvoir sur sa propre conscience. En effet, dans notre société actuelle, occidentale où est appliquée la démocratie ; qui indique le pouvoir au peuple, la liberté de penser est valorisée.

Nous nous estimons donc capables de raisonner et de réfléchir par nous même.

Nous savons que la liberté de pensée est le droit que possède tout individu de déterminer lui même le contenu de ses représentations intellectuelles, morales, politiques et religieuses.

Ce qui se traduit par ; « on pense et on pense soi-même à ses idées ».

On observe deux aspects concernant cette liberté ; nous avons d’une part la liberté absolue d’avoir des convictions et des croyances, ce qui se reflète par l’aspect interne et nous avons d’autre part la liberté relative de manifester ses convictions et ses croyances, se reflétant cette fois-ci par l’aspect externe.

C’est à dire que cette liberté de pensée permet à chacun d’avoir ses opinions mais interdit également la manifestation de ces-derniers si elle trouble l’ordre public dans l’objectif d’imposer ses idées.

Cette liberté est donc permise par la loi fondamentale de la République. Prenons l’exemple de la France, elle est amenée par la Déclaration de droits de l’homme et du citoyens en 1789, il s’agit du texte fondamental de la Révolution française qui énonce un ensemble de droits naturels individuels et communs.

Pour soutenir nos propos, nous mettrons en évidence l’article 18 de la déclaration de 1948 qui traite idéalement le sujet ; « toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou. »

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