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Puisque nous sommes parfois victimes d'illusions, nous ne devons pas nous fier à nos sens.

Publié le 22/02/2012

Extrait du document

L'intitulé du sujet est posé sous forme d'affirmation, qui semble découler d'une constatation. Il met en rapport deux notions, qui dans l'histoire de la philosophie ont pu avoir une certaine connivence : illusion et sens. Dans la première partie de l'énoncé, l'utilisation du mot « victime » indique la position passive du sujet qui est trompé sans le savoir. Et fait également référence au problème de l'illusion autour duquel se place certaine théorie de la perception. La deuxième partie de l'énoncé fait référence aux sens, et en regard de la première partie, à la perception précisément. Les deux termes mettent en avant la similarité qu'il existe entre illusion et perception.

« Transition : Pouvons nous réellement nous passez des sens dans la vie courante ? Cette affirmation peut paraitreirrationnelle, tant nos perceptions semblent nous liées au monde qui nous entourent. 2.

Les illusions ne remettent pas en cause l'acquisition de nos connaissances.

Les sens sont une source deconnaissance. a.

L'illusion peut être une erreur de perception, de jugement voire de raisonnement.Les sens ne sont pas forcement impliqué.

Ils peuvent être de simples transmetteurs d'informations, quel'entendement interprète mal. b.

Hume : Nous n'avons pas de connaissance innée, toute connaissance dérive de l'expérience.

L'expérience estdépendante directement ou indirectement de nos sens.

Nos sens sont un moyen primordial pour être en contactavec le monde.

Pas de sens = pas de connaissance. c.

L'illusion remet en cause le principe de l'immédiateté dans la perception.Ex : « le bâton dans l'eau ».

Est-ce bien une illusion ? Ais-je la même expérience visuelle qu'avec un bâtonréellement courbé ? d.

Rejet de l'argument de l'illusion : Théorie adverbiale.(1) l'objet d'une illusion n'est pas un ensemble de sense-data.

(2) Il n'y a pas de relation expérience visuelle avecles sense-data, (3) mais seulement certaine propriété.

On rejette l'objet de l'illusion et on rejette le principephénoménal.

Aussi aucune expérience n'a d'objet à proprement parlé. Transition : Nos sens peuvent nous tromper, mais ils sont le moyen d'acquérir des connaissances, d'expérimenter leréel.

Cependant certain domaine de connaissance doivent prendre en compte la potentialité trompeuse des sens.Dans quelle mesure nos sens peuvent ils justifier nos connaissances ? 3.

L'utilisation de nos sens doit être mesurée, mais leur utilisation joue un rôle dans l'acquisition de nosconnaissances. a.

L'usage des sens, la perception n'est jamais une preuve.

Cependant nous disposons de croyance, que l'on justifiepar la perception.

Ce n'est pas un Savoir, mais une sorte de consensus. b.

L'accumulation de perception peut être une justification.

Nos sens ne sont pas toujours fiable, mais le sonsouvent.

Ils participent à notre accès au monde.Position doxastique/ cohérentiste.

Fondationnaliste. c.

Si résultat de perception incertain, alors ne veut pas dire que l'acte l'est aussi.

On peut être sur qu'il y a unprocessus de perception sans juger du résultat. d.

Si nous n'avons pas les sens comme connaissance du monde alors quel type de justification pouvons nous avoir ?(simplement formel ?)D'un point de vue pratique l'utilisation de nos sens est primordiale.Wittgenstein : on peut douter des croyances particulières et spécifiques, mais pas pour les croyances deperception. e.

C'est par les sens, la communication, l'utilisation de nos facultés sensibles développe nos connaissances.

Uneraison qui reste à l'intérieur d'elle-même fait de sa connaissance une potentialité non réalisable.

Parler, écrire, nesont ils pas le fruit de notre raison et de nos facultés sensibles ? f.

Kant : c'est par nos intuitions sensibles que l'on remplit nos concepts.

Nous avons besoin de notre facultésensible autant que de notre entendement.Idéalisme kantien. Pour conclure, il parait irrationnel de ne pas se fier à nos sens, car ils sont un lien évident avec le monde qui nousentoure.

La formule « je ne crois que ce que je vois » en est une représentation populaire.

Cette relation dépend denotre survie, étend donné que l'homme a besoin de son environnement pour vivre, et donc de ces sens pourl'apprivoisé.

Cependant, il peut paraitre prudent de ne pas croire inconditionnellement à nos sens.Certaine expériences artistiques se jouent de ces procédés perceptuels qui sont des erreurs de « fabrication »naturelles, et permettent de vivre une expérience sensible curieuse.

Elles mettent en avant les limites de noscapacités sensibles à voir juste.

Cela étant dit, ces expériences sont marginales et n'imposent pas à l'homme, dumoins dans la vie courante, de se passer de ses facultés sensibles.Aussi nous pourrions également nous demander si le réel peut se réduire à l'apparence sensible.. »

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