Que peut apporter à la philosophie une réflexion sur l'animalité ?
Publié le 28/07/2005
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Les récents débats soulevés par la bioéthique sur la souffrance des animaux, l’engouement croissant pour les animaux de compagnie associé à la logique de confort de nos sociétés modernes, mais aussi la traditionnelle présence de l’animal dans l’imaginaire collectif que représente les contes et légendes dans toute société, sont autant de preuve que l’animal occupe et préoccupe l’individu. Cet être vivant, doué de sensibilité et de mouvement, par opposition aux végétaux, semble par bien des aspects si proche de l’homme, et pourtant, on le suppose privé du langage et de la faculté de pensée, ce qui le distingue radicalement de l’être humain. Mais quel est l’ensemble des caractères, des facultés, propres à l’animal ? Qu’est-ce qui constitue l’animalité de cet être ? La philosophie, qui est curieuse de tout, et tente de repousser les problèmes pour atteindre à la connaissance, est en droit de se pencher sur cette interrogation. Toutefois, il serait réducteur d’affirmer que toute réflexion quelqu’elle soit peut enrichir la philosophie. Que peut donc spécifiquement apporter à la philosophie une réflexion sur l’animalité ?
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