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Quel est le poids des mots?

Publié le 30/03/2005

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Ainsi, sans les mots, aucun fondement de société n'est possible. ·         Viens alors le troisième usage de la parole : faire savoir notre volonté. Chez Hobbes, cet aspect donne un poids d'importance aux mots : c'est par eux que chaque homme autorise le souverain à régner. ·         Enfin, le quatrième usage semble plus faible quand au poids : procurer de la joie. Certes, c'est là un usage des mots qui en termes de politique n'instaure rien. Mais cela signifie aussi que les mots sont un moyen de toucher directement les hommes, de procurer ainsi du bonheur. ·         Comme nous el voyons ici, les mots ont donc un poids fort, tant pour la pensée que pour la construction politique ou la recherche du bonheur. Mais ils peuvent aussi se montrer dangereux, autant qu'utiles.   3.      Quelles valeur valeurs des mots peuvent nous toucher, nous blesser directement ?

Le langage est ce qui permet à l’homme d’exprimer ses pensées et de communiquer avec les autres hommes. Pour ce faire, nous utilisons des mots, qui composent ce langage. Mais quelle est leur valeur ? Tout d’abord, en ont-ils seulement une ? Ensuite, quel valeur peuvent avoir les mots et dans quel contexte ? Enfin, les mots peuvent-ils avoir des conséquences négatives ?

« « Les usages spécifiques de la parole sont les suivants :premièrement fixer ce que la réflexion nous a permis de discernerêtre la cause d'une chose quelconque [...] ; deuxièmement,montrer aux autres le savoir que nous avons atteint [...] ;troisièmement, faire savoir notre volonté aux autres [...] ;Quatrièmement, procurer de la joie et de la satisfaction, à soi-même et aux autres.

» Hobbes, Léviathan . · Hobbes nous présente ici les quatre usages de la parole.

De ceux-là, nous pouvons, nous, déduire la valeur des mots. · En effet, le premier usage donne le mot comme étant le signe de notre pensée, ce qui lui permet de se fixer.

Premièreoccurrence de l'importance des mots : sans eux, impossible deconcevoir, de conserver nos idées. · Ensuite, le second usage de la parole fait du mot un signifiant, c'est à dire ce qui nous permet de correspondre.Ainsi, sans les mots, aucun fondement de société n'estpossible. · Viens alors le troisième usage de la parole : faire savoir notre volonté.

Chez Hobbes, cet aspect donne un poidsd'importance aux mots : c'est par eux que chaque hommeautorise le souverain à régner. · Enfin, le quatrième usage semble plus faible quand au poids : procurer de la joie.

Certes, c'est là un usage des mots qui en termes de politique n'instaure rien.

Mais cela signifie aussi que les motssont un moyen de toucher directement les hommes, de procurer ainsi du bonheur. · Comme nous el voyons ici, les mots ont donc un poids fort, tant pour la pensée que pour la construction politique ou la recherche du bonheur.

Mais ils peuvent aussi se montrer dangereux,autant qu'utiles. 3.

Quelles valeur valeurs des mots peuvent nous toucher, nous blesser directement ? « A ces usages correspondent aussi quatre abus.

Le premier est quand les humains formulentincorrectement leurs pensées à cause de la signification inconstante des mots qu'ils utilisent [...] ;deuxièmement, quand ils font un usage métaphorique des mots, [...] ils trompent les autres [...] ;troisièmement, quand ils proclament avec des mots que telle est leur volonté alors qu'il n'en est rien ;quatrièmement, quand ils utilisent dans le but de se blesser les uns les autres.

» Hobbes, Léviathan . · Nous voyons ici que les usages de la parole peuvent être dépassés par des abus.

Il en va de même pour les mots. · Mais ces abus montrent à nouveau la force et le poids des mots.

La tromperie, l'erreur, le mensonge, sont des usages qui permettent d'agir directement. · Les mots sont alors des armes, plutôt que ce qui permet d'accroître le bien-être et la sécurité. · De même, le quatrième abus de langage, dans lequel les mots sont utilisés pour blesser directement, met en évidence la force de ceux-ci.

Hobbes signale d'ailleurs à la suite que les motsainsi utilisés sont aux hommes ce que sont les griffes des animaux. · Les mots ont donc un poids, une valeur indéniable.

Avec Hobbes, que nous pouvons taxer de nominaliste, nous avons pu constater quel était leur poids. Conclusion. Nous avons vu que, quel que soit le point duquel on se place, il faut reconnaître aux mots une certaine capacité àpeser directement sur nos actions.

Grâce à Hobbes, nous avons vu quelles étaient les forces des mots, et quelspouvaient aussi en être les dangers.. »

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