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Quelle légitimité l'État possède-t-il pour restreindre la liberté des individus en société ?

Publié le 24/05/2023

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« Quelle légitimité l'État possède-t-il pour restreindre la liberté des individus en société ? C’est la question soulevée par Bakounine dans ce texte issu de « Etatisme et Anarchie ». L’idée, énoncée dès le premier paragraphe (l1-5) qui prétendrait que les citoyens sont libres, si en contrepartie ils renoncent à une partie de leur liberté à l’état doit être rejetée. Dans le second paragraphe (l5-16) Bakounine démontre que la liberté réside dans son intégralité et ne peut être restreinte de quelques manières que ce soit. Dans le troisième paragraphe (l16-FIN), Bakounine en faisant référence à la mythologie, renforce ses propos et met en évidence que l'insoumission et la désobéissance aux contraintes engendrent un chemin vers la liberté. Par définition, un homme est libre s’il n’est pas soumis à des contraintes extérieures ou à une autorité.

Or, on peut envisager qu'un homme soit considéré comme "libre" malgré certaines restrictions.

Par exemple l'interdiction des discours de haine, assure une bonne entente entre les citoyens et laisse envisager une vie en communauté.

: c’est le sens des premières lignes de ce texte « ne retranche une partie », « pour lui assurer tout le reste » l2-3, qui se réfèrent probablement au modèle de société suggéré par HOBBES, qui annonce que les individus doivent céder une partie de leur liberté naturelle pour former un État souverain. Cette idée, est cependant rejetée par Bakounine aux lignes suivantes (l3-7), elle est en effet qualifiée de « sécurité » et non de « liberté ».

Pour Bakounine, la liberté est dite « indivisible », c’est-à-dire qu’elle réside dans son intégralité et qu’en retranchant une partie de celle-ci, on la détruit entièrement. Selon Bakounine au paragraphe 2, la privation « d’une partie de la liberté » entraîne la concentration de la liberté dans la partie restreinte.

Pour appuyer son propos il utilise l’analogie de la femme de Barbe-Bleue des (lignes 9 à 16 (qui malgré la multitude d’options et de possibilités qui s’offrent à elle, porte son attention sur l’interdit « mauvaise petite chambre », en utilisant cette image Bakounine soutient que cette restriction devient l'essence même de sa liberté « acte nécessaire à sa liberté », d’après Bakounine la liberté apparait comme une réalité expérimentée, plutôt qu’une simple idée théorique. La liberté ne peut être réduite à une notion intellectuelle ou politique.

En utilisant le terme "acte nécessaire", Bakounine met en évidence le fait que la liberté exige une action individuelle. Ainsi, il suggère que la restriction de la liberté, même dans une petite mesure, est fondamentalement violatrice de cette même liberté. Dans le dernier paragraphe, Bakounine par le biais de l'utilisation de la mythologie, suggère l'attitude à adopter.... »

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