Quelle place doit on accorder à autrui dans le progrés ?
Publié le 27/02/2008
Extrait du document
II. Le progrès collectif : Autrui comme fin
N?acceptant d?être réduit au ? on " qui décide de
l?accord de sa place dans le progrès, autrui doit trouver son compte dans le
développement de la collectivité. S?identifiant à celle-ci, il est dans le
progrès (de la société) assimilé à la fin, et non soumis comme un moyen [ne
jamais considérer autrui uniquement comme un moyen, mais toujours en même temps
également comme une fin (Kant, Fondements de la métaphysique des m?urs)].
Ainsi il existe une finalité individuelle dans le
progrès général (développement de la connaissance). Outre l?acquisition de
connaissances et le développement personnel généré par la culture en progrès,
autrui peut par ce biais s?améliorer moralement [d?Alembert, Discours
préliminaire à l?encyclopédie]. Le progrès compris implicitement et
unilatéralement comme celui de l?art et des techniques reçoit une acception
nouvelle dans un cadre moral.
Mais autrui devenu également fin ne risque-t-il
pas de se vouloir seule légitimité du progrès ? Le progrès ne devrait-il pas
viser premièrement le bonheur individuel avant de se penser comme règne du bien
commun ? Sa place n?est-elle pas celle d?un principe de valeur ?
III.
Liens utiles
- Quelle place accorder à l'expérience ?
- Pensez-vous qu'il faille accorder une place aussi importante aux penseurs et écrivains qu'aux hommes d'action dans la société ?
- Faut-il accorder un place à l'inconscient ?
- Quel place accorder à l'expérience?
- Quelle place peut-on accorder à la volonté de puissance de l'individu ou du groupe ?