Qu'est-ce que les stoïciens entendaient par les choses qui dépendent de nous et celles qui n'en dépendent pas ?
Publié le 02/06/2011
Extrait du document
En passant du monde grec dans le monde romain, la philosophie prend un caractère tout pratique : elle évite les recherches purement spéculatives et les discussions stériles de l'école, s'efforçant d'être moins une science qu'une école de sagesse. Aussi les stoïciens romains sont-ils moins des philosophes que des moralistes; cette sagesse pratique du stoïcisme se trouve résumée dans le Manuel d'Epictète que nous devons à son disciple Arrien.
Liens utiles
- ÉPICTÈTE / Entretiens / Les Stoïciens / Bibliothèque de la Pléiade / nrf Gallimard 1962 « Les occasions sont indifférentes, l'usage qu'on en fait ne l'est pas. Comment conserver, avec le calme et l'équilibre, une attention sans abandon et sans nonchalance ? En imitant les joueurs de dés : les cailloux sont indifférents, les dés aussi ; comment saurais-je ce qui va tomber ? Profiter avec réflexion et selon les règles des points tombés, voilà quelle est mon affaire. Ainsi, dans la vie, v
- Descartes: les choses qui dépendent entièrement de nous de celles qui n’en dépendent point
- Aristote, le choix porte, selon toute apparence, sur les choses qui dépendent de nous
- DESCARTES: les choses qui dépendent entièrement de nous de celles qui n'en dépendent point
- « Parmi les choses, les une dépendent de nous, les autres n'en dépendent pas. » [Épictète]