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Qu'est ce que prendre conscience ?

Publié le 27/12/2013

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conscience
!ony Gaeremynck !ESA Mr Ozuc" Qu#est-ce que prendre conscienc$ ? L'orgine du mot conscience est cum scire, soit « avec savoir ». La conscience est la faculté proprement humaine grâce à laquelle chacun possède un savoir spontané ou réfléchi de ce qui se passe en lui et en dehors de lui. Elle suppose l'usage du « je » par le quel l'homme se découvre à lui même et agit volontairement sur le monde. Elle est ainsi le lieu d'un jugement moral. La conscience est le propre de l'être humain au même titre que la raison. Elle est une forme de présence au monde qui semble commune à certains animaux et aux êtres humains. On distingue de la conscience spontanée, commune aux animaux supérieurs et à l'homme, et la conscience réfléchie, propre aux êtres humains. C'est moi et moi seul qui parle, qui livre mon sentiment. La vie psychique et la vie psychologique comme fait de conscience. La conscience est une perception du monde et de sa propre vie psychique, elle est un accès à ce qui se passe en nous. La conscience est une simple réalité physiologique autrement le corps et psychique c'est à dire l'esprit. La conscience est le modèle de toute certitude intérieure. En tant qu'expérience mentale, elle est contenu, en tant que pensée, elle est la perception de soi sous la pensée. Elle est la conscience intellectuelle de l'idée d'objet et connaissance de son existence. Son émergence est liée à la structure topique du psychisme humain, que Freud décrit comme organisée autour de trois grandes strates : l'inconscient, le préconscient et le conscient. La conscience est conscience de ses représentations et de ses illusions comme conscience épistémologique c'est à dire sur la base d'une théorie morale et psychologique. Autrement dit : des idées factices, claires et distinctes ou innées selon leur degré de simplicité, d'unité ou de composition avec l'expérience. La conscience est une perception sensible, mémoire, connaissance évidente, conscience de soi, mais la perception est susceptible d'erreur, la mémoire d'illusion. Pour Descartes c'est toujours la conscience comme conscience de soi qui en juge, au bout de la pratique du doute. L'unique certitude résiste au doute méthodique. Seule une propre existence, en tant que « chose qui pense », est certaine. Dans une pens&eacut...

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