Devoir de Philosophie

Qu'est-ce qui pousse les hommes à entrer en société ?

Publié le 08/02/2005

Extrait du document

L'individu y devient membre d'un tout. Mais, là encore, le moment de la différence est maintenu dans l'unité. L'unité du couple, qui, en tant que substantielle, est intériorité et sentiment, bien qu'en tant qu'existence elle soit séparée en deux sujets, devient dans l'enfant une unité réelle, une existence pour soi. Le rôle de l'éducation est de faire sor­tir l'enfant de son immédiateté, pour le rendre adulte, devenant, de libre en soi qu'il est dès la naissance, libre pour soi. Chacun recommence donc ce mouvement d'élévation au-dessus de la naturalité en se faisant progressivement libre. « On sort de la famille en tant qu'individu indépendant, mûr, adulte et isolé. » C'est ce qui constitue l'insertion dans la société civile, la société du travail.     III  Les raisons naturelles et rationnelles.   La nature et la raison   Kant dans son Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique.   Kant considère que ce qui pousse les hommes à s'associer, c'est un plan caché de la nature.

 

Analyse du sujet :

Homme : « Homme « est le nom commun qu’on donne à l’Homo sapiens sapiens. Ce dernier est un  mammifère appartenant à l’ordre des primates. Il est doué d’intelligence et d’un langage articulé. Il se caractérise également par un cerveau volumineux et capable d’abstraction, ainsi que par des mains préhensibles et la station verticale. « Sapiens « est un adjectif latin qui signifie « intelligent «, « sage «, « raisonnable «, ou encore « prudent «. Le trait saillant qui définit l’homme semble donc être le fait qu’il serait un être vivant doué de raison. Cette hypothèse résulte d’une longue tradition philosophique qui a construit le concept d’humanité en opposition à celui d’animalité. Ainsi, on a tendance à considérer que l’homme se distinguerait du reste des créatures vivantes parce qu’il serait capable de pensée, de conscience de langage et de liberté, alors que les animaux n’en auraient pas la capacité. Cela confèrerait à l’homme une dignité particulière : seul d’entre les créatures à posséder la raison, il serait également le seul à pouvoir se représenter une fin, et à ce titre, il serait en lui-même une fin, c’est-à-dire une personne que l’on devrait respecter, et non pas une simple chose dont on pourrait disposer.

Société : La société renvoie habituellement à l’idée d’un regroupement d’individualités, structuré par des liens de dépendance réciproque, et évoluant selon des schémas réglés. On peut parler, de ce point de vue, de « sociétés animales « autant que de « sociétés humaines «. Les sociétés humaines diffèrent des sociétés animales en cela qu’elles seraient pourvues d’une histoire et qu’elles seraient régies par des institutions. Chez l’être humain, la question se pose de savoir si l’état de société renvoie à une disposition fondamentale de l’être humain ou si c’est seulement de l’extérieur que cet état s’impose à lui. En effet, autant il semble logique de considérer que l’être humain est naturellement sociable, autant cette conception apparaît partout contredite par les divers conflits et tensions de société. Cela pourrait nous pousser à imaginer que les sociétés ne soient pas des réunions naturelles, mais qu’elles résultent d’un processus historique fondé sur un pacte. Enfin, la société pose encore cette question : l’être humain se réalise-t-il plus complètement en société qu’en solitaire ? Permet-elle à l’individu de développer des penchants qui sans elle resteraient cachés, ou bien ne fait-elle que brimer ses aspirations en rompant le développement naturel de l’individu ?

Problématisation :

Pour aborder le sujet, on pourrait très bien considérer que c’est la nature qui nous pousse à entrer en société, car en tout état de cause, il apparaît finalement que nous n’entrons jamais en société : nous y naissons. Toutefois, si la société était un état naturel, il serait difficile de rendre compte du fait que nombreux sont ceux qui voudraient en sortir. Ce faisant, il faut bien accepter qu’il y ait quelques avantages à vivre en société, car sinon, nous en sortirions tous. Cet état social résulte-t-il d’un instinct parfois déficient ou bien d’une nécessité extérieure à l’homme ?

 

« A le désir de reconnaissance.

Pascal dans les Pensées : le désir de reconnaissance, l'orgueil et la vanité, les passions sociales Le divertissement, ce sera la capacité à s'étourdir, à s'enivrer, à s'oublier.

Ainsi tous les honneurs, toutes lesréussites que l'homme revendique pour sa gloire et sa grandeur, ne sont que des prétextes, des illusions pourmarquer l'immobilité impossible.

L'ambition, les victoires, le pouvoir, les jeux, les savoirs et les amours vont, aucontraire, occuper et dérouter sa pensée.

Alors, cet homme va inventer un monde de sens et de certitudes construit sur l'échafaudage imaginaire de relations arbitraires.

Comme ces architectes qui font de fa usses fenêtres pour donner l'illusion de la symétrie, l'homme va élaborer une logique du paraître qui se substituera à ce néantblessant.

Tout un ensemble de manifestations extérieures par lesquelles du sens pourra être lu et compris, et quipourra reproduire une cohérence apparente..

C'est la « raison des effets », l'explication, la justification de l'apparat par lequel l'homme se rend capable de comprendre et de reconnaître.

Des hiérarchies se construisent sur descostumes et des rubans, un ordre social s'instaure sur des prérogatives sans fondements, une science revendique lavérité sur des principes infondés, une justice s'exerce sur une force déguisée.

Par la « raison des effets », on voit cet homme coulée à la réalité d'une surface faite d'êtres de substitution qui organisent entre eux une homogénéitéde parade, ou, pour mieux dire, de soulagement et de fonctionnement.

B Pour le pouvoir : pensez à Machiavel dans Le Prince.

C le désir de justice que réalise l'état social : voir Hobbes, mais aussi Rousseau et Spinoza D La famille selon Hegel dans les Principes de la philosophie du droit C'est lorsque la famille ne répond plus au besoin de l'individu que l'individu part vers la société civile.

Seul est vraiment concret l'homme en présence d'autrui: on le rencontre d'abord dans la famille, puis dans la sociétééconomique ou civile et dans l'organisation politique.

L'État contient les deux moments de la famille et de la sociétécivile en les sublimant.

L'homme s'élève progressivement en leur sein à la vraie liberté.

Si la moralité objectiveculmine dans l'État, elle s'inscrit d'abord dans la famille.

La famille, à travers l'élément médiateur de l'amour, réaliseson unité dans l'enfant.

Elle marque le dépassement de l'individualité abstraite et de la subjectivité pure.

L'individu ydevient membre d'un tout.

Mais, là encore, le moment de la différence est maintenu dans l'unité.

L'unité du couple,qui, en tant que substantielle, est intériorité et sentiment, bien qu'en tant qu'existence elle soit séparée en deuxsujets, devient dans l'enfant une unité réelle, une existence pour soi.

Le rôle de l'éducation est de faire sortirl'enfant de son immédiateté, pour le rendre adulte, devenant, de libre en soi qu'il est dès la naissance, libre pour soi.Chacun recommence donc ce mouvement d'élévation au-dessus de la naturalité en se faisant progressivement libre.« On sort de la famille en tant qu'individu indépendant, mûr, adulte et isolé.

» C'est ce qui constitue l'insertion dans la société civile, la société du travail.

III Les raisons naturelles et rationnelles.

La nature et la raison Kant dans son Idée d'une histoire universelle au point de vuecosmopolitique.

Kant considère que ce qui pousse les hommes à s'associer, c'est un plancaché de la nature.

Cela tient chez Kant à une conception bien particulièrede l'histoire qui obéirait à un plan.

Les hommes, à travers leurs propres buts,souvent de manière conflictuelle, poursuivraient en fait, inconsciemment, unprojet de la nature.

Certes, le développement de l'homme n'est ni celui, fondésur le seul instinct, de l'animal, ni celui d'un être entièrement guidé par laraison.

La folie des hommes semble entièrement diriger leurs actes dansl'histoire.

Ainsi, comme ils ne peuvent conduire leur destinée d'après leurraison, on ne peut chercher que dans la nature l'existence d'un desseinplanifiant l'histoire universelle de l'humanité.

Trouver le fil directeur de ce plantelle est la tâche de la présente réflexion philosophique.

la raison, qui est unepotentialité chez l'homme, doit, elle aussi, pouvoir se développercomplètement conformément à une fin.

Par ailleurs, la raison, par ses propresrègles et buts, est la capacité infinie qui permet à l'homme de dépasserl'instinct naturel.

Contrairement à celui-ci, elle nécessite donc unapprentissage.

Or, celui-ci est beaucoup trop long pour une simple existenceindividuelle.

Ce développement complet de la raison n'est donc envisageableque du point de vue de l'espèce tout entière.

Tel est le dessein poursuivi parla nature à travers l'histoire de l'humanité et qui permet de la rendreintelligible.

Les inévitables conflits sociaux servent aussi de moyen de développement de l'espèce humaine.

En effet,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles