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Qu'est-ce qu'un exemple?

Publié le 26/11/2012

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Qu'est-ce qu'un exemple ? 1) Leçon d'étudiant : . est-ce que l'exemple a une réalité ? est-ce qu'il est autre chose que sa fonction ? On est exemple de, exemple pour, l'exemple renvoie à autre chose que lui-même, sa fonction est fonction de délégation. . induction que permet l'exemple. Si l'exemple permet d'induire ou de prouver. Il est utile du point de vue de la science. . moral . châtiment : « pour l'exemple «. . de cette multiplicité d'usages on peut tirer plusieurs remarques : champs de la logique, de la rhétorique, de la science, de l'éthique et de la morale. . représente aussi bien l'exception que la règle : rapport au particulier. L'exemple en tant que tiré du réel pose une difficulté. L'exemple en tant qu'échantillon propose d'illustrer une règle générale alors qu'un exemple peut proposer une exception. . paradoxe : l'exemple quand il représente la généralité présente une règle et pourtant présente aussi une exception. La notion d'exemple recoupe un débat essentiel de la philosophie : idéalisme/empirisme. L'usage fait de l'exemple semble être le signe d'un positionnement en faveur de l'une ou l'autre des thèses. Signification réduite de l'exemple autour de sa dimension rhétorique. Positions philosophiques fortes qui légitiment l'usage de l'exemple. Place d'illustration ou puissance de fondation du savoir. 1/ possibilité de réduction de l'exemple à une fonction illustrative et pédagogique. Modèle et illustration. 2/ exemplarité morale. Puissance par soi de l'exemple. 3/ notion d'induction, déterminer jusqu'où il peut être légitime pour fonder le savoir scientifique et la réflexion philosophique. 1/ exemple comme procédé dont l'utilité serait réduite, qui éclaircit a posteriori les concepts de l'entendement. Fonction pédagogique qui permet d'éclairer. Relève de la rhétorique comme art de l'éloquence. Répudiation de l'exemple par Kant au début de la deuxième section des Fondements de la métaphysique des m?urs : l'exemple ne saurait fonder aucun savoir. Aucune utilité du côté de la fondation de la morale. Il doit être choisi avec précision pour cette fonction pédagogique. Tout exemple doit lui-même être jugé auparavant selon les principes de la moralité mais il ne peut fournir en premier lieu le concept de moralité. même le saint de l'évangile doit être comparé à notre idéal moral avant d'être considéré comme tel. L'exemple ne sert pas à fonder un savoir. L'impératif catégorique est du côté des principes. L'exemple a une utilité pédagogique. On peut citer l'action de certains hommes. L'exemple éclaire l'esprit. L'exemple n'est pas un modèle. Le modèle est de nature originaire. Kant va accepter des exemples d'ordre fictif. Mais il leur donne alors le nom de modèles. L'exemple peut être dangereux : l'idée d'un modèle particulier qui serait valable a priori est dangereux. Imitation servile. Pétrarque, Lettre à Giovani Colona de 1340 : tente de justifier l'autorité de l'exemple. Les exemples parleraient d'eux mêmes pour plaider en leur faveur. Courage de Marius décrit au livre II des Tusculanes. Un esprit critique peut remettre en question leur autorité. On ne reçoit pas la loi d'un autre que soi mais de soi même. L'autonomie comme principe de la moralité. En ce sens l'exemple serait la figure de l'hétéronomie. Référence contestable fondé sur la particularité d'une situation. Aristote, Rhétorique, I, 1357b : un exemple en logique ne peut que infirmer une loi universelle. L'exemple ne peut faire office de loi universelle. Il a une valeur seulement inductive. L'exemple ne fonde pas une loi universelle. Il n'a pas une valeur déductible. C'est plutôt une probabilité qu'indiquent une variété d'exemples. Topiques, VIII, 167a : un adversaire qui produit des exemples ne peut voir sa thèse condamnée sans contre exemples. On estime qu'on est plus proche du vrai lorsque les exemples ont plaidé en notre faveur. Pertinence d'une probabilité liée aux exemples. 2/ rôle moteur de l'exemple dans le domaine de l'action. Plus qu'éclaircir une pensée abstraite, l'exemple peut motiver l'action. L'exemple semble avoir un puissant attrait qui fait défaut à des règles abstraites. On peut être attiré par des figures. Inspirer notre conduite et

« L’exemple  peut  être  dangereux   :  l’id ée d’un mod èle  particulier  qui  serait   valable   a priori   est   dangereux. Imitation servile.  P étrarque,   Lettre  à Giovani Colona   de 1340   : tente de justifier l’autorit é de l’exemple.

  Les exemples parleraient d’eux m êmes pour plaider en leur faveur. Courage de Marius d écrit au   livre II des   Tusculanes . Un esprit critique peut remettre en question leur autorit é. On ne re çoit   pas la loi d’un autre que soi mais de soi m ême. L’autonomie comme principe de la moralit é. En   ce   sens   l’exemple   serait   la   figure   de   l’h étéronomie.

  R éférence   contestable   fond é  sur   la   particularit é d’une situation.  Aristote,   Rh étorique ,   I,   1357b   :   un   exemple   en   logique   ne   peut   que   infirmer   une   loi   universelle.

  L’exemple   ne   peut   faire   office   de   loi   universelle.

  Il   a   une   valeur   seulement   inductive. L’exemple ne fonde pas une loi universelle. Il n’a pas une valeur d éductible. C’est   plut ôt une probabilit é qu’indiquent une vari été d’exemples.  Topiques ,   VIII,   167a   :   un   adversaire   qui   produit   des   exemples   ne   peut   voir   sa   th èse   condamn ée sans contre exemples. On estime qu’on est plus proche du vrai lorsque les exemples   ont plaid é en notre faveur. Pertinence d’une probabilit é liée aux exemples.  2/ r ôle moteur de l’exemple dans le domaine de l’action. Plus qu’ éclaircir une pens ée   abstraite, l’exemple peut motiver l’action. L’exemple semble avoir un puissant attrait qui fait   d éfaut  à des r ègles abstraites. On peut  être attir é par des figures. Inspirer notre conduite et nous   donner courage. Il s’agit de propulser son action par l’exemple. Ne se r éduit pas  à un simple   é clairage   mais   acquiert   un   r ôle   moteur.

  Les   exemples   peuvent   avoir   une   force.

  Force   de   l’exemple   montre   ce   que   je   peux   r éaliser   et   comment   d’autres   ont   eu   du   courage.

  Un   personnage   fictif,   litt éraire   peut   avoir   cette   fonction.

  L’attrait   est   moteur,   il   met   en   lumi ère   l’exigence du principe.  Exemple de Marius   : cet homme courageux a fait des  émules.  Cas limites, cas particuliers. Pragmatisme.  Éviter une morale abstraite qui serait coup ée   du r éel. On peut ainsi prendre la mesure des cas individuels qui  échappent souvent aux r ègles   g énérales.

 Notion de  phron ésis   :  les  exemples  valent  pour eux  m êmes  quand les   principes  ne   sont   pas   assez   pr écis.

  La   sagesse   comme   vertu   adaptative   qui   ne   peut   se   passer   d’exemples.

  1109b20,   1126b.

  Pour   juger   de   ce   qui   tourne   autour   de   la   m édiété,   il   faut   une   disposition   pratique qui accompagne la r ègle vraie. L’exemple est alors un outil n écessaire.  Bergson   : priorit é des exemples, Deux sources, chapitre I   : importance du mod èle dans   le domaine moral. L’appel du h éros et la force propulsive de l’ émotion. Les hommes qui ont   donn é l’exemple ont pu trouv é d’autre hommes pour les suivre. Bergson incite  à faire une place   à   la   sensibilit é.

  Une   morale   sans   exemple   est   impossible.

  L’exemple   acquiert   une   dimension   profonde.  Exemple comme source des principes eux­m êmes   : champ du savoir.  3/ on peut r éfléchir sur les rapports de l’exemple  à l’induction et au concept. L’exemple   a un rapport au concept. On prend des exemples pour persuader ou  éclaircir. L’exemple met en   lumi ère un concept et l’explicite de cette mani ère. Sans l’exp érience il n’a pas de raison d’ être.

  L’exemple qui explicite semble repr ésenter cette rencontre entre l’exp érience et l’entendement.

 . »

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